Projet de parc éolien en Gironde
à Lesparre-Médoc

Concertation préalable 17 octobre au 30 décembre 2022

MISE EN PLACE COMITE DE SUIVI

A l’issue de la concertation préalable, et en réponse aux recommandations des garants de la CNDP, VALOREM a annoncé dans son bilan vouloir poursuivre la concertation avec le public et les associations.
Aujourd’hui, VALOREM souhaite ouvrir cette nouvelle étape de dialogue et de concertation avec le territoire, en proposant la mise en place d’un comité de suivi.

Télécharger le communiqué de presse annonçant le comité de suivi 

Télécharger le compte-rendu du 1er comité de suivi du 26/09/2023

Retrouvez le bilan de la concertation préalable et les réponses de VALOREM aux questions et recommandations des garants

La concertation

La concertation s’est terminée le 31 décembre 2022.

Les garants de la concertation

Madame Julie DUMONT et Monsieur Sébastien CHERRUAU

Mail : julie.dumont@garant-cndp.fr et sebastien.cherruau@garant-cndp.fr

Les temps de concertation

  • Réunion publique d’ouverture

    19 octobre à 18h30
    Salle des Fêtes Saint-Trélody,
    rue Jean Fourment, Lesparre Médoc

    Elle a pour objectif de poser le cadre de la concertation préalable, de présenter les modalités d’information et de participation du public ainsi que les grandes lignes du projet. Plusieurs intervenants présenteront les grands enjeux liés au projet, avant un temps d’échange avec le public.

  • Table-ronde

    « L’approvisionnement électrique du territoire et la place de l’éolien dans le mix énergétique de Nouvelle-Aquitaine »
    8 novembre à 18h30
    Université de Bordeaux (Campus Victoire, 3 ter place de la Victoire, Bordeaux)
    Retransmission en direct sur le site de la concertation

    Cette table-ronde a pour objectif d’aborder la question de l’approvisionnement énergétique et de sa décarbonation, au niveau local et régional, en donnant la parole à des représentants du monde universitaire, associatif ou économique, ainsi qu’à un représentant des opposants au projet. Elle sera suivie d’un temps d’échange avec le public, dans la salle ou à distance.

  • Réunion découverte sur site*

    19 novembre, 9h30
    Mémorial Maquis de Vigne-Houdide (D4, Lesparre-Médoc)

    Ce temps d’échange organisé sur le site d’implantation du projet permettra aux participants de visualiser, au moyen d’outils de réalité virtuelle qui seront mis à disposition, le projet de parc éolien selon différents points de vue du territoire. Cette présentation sera suivie d’une réunion thématique sur le fonctionnement d’une éolienne.

  • 2 rencontres de proximité
    • 22 octobre 2022, 9h-12h
      Marché de Lesparre-Médoc
    • 24 novembre 2022, 14h17h
      Centre commercial Terre-Rouge, Lesparre Médoc
  • 3 ateliers thématiques
    Atelier n°1

    Quels impacts sur le cadre de vie ?
    24 novembre à 18h30
    Salle des Fêtes Saint-Trélody,
    rue Jean Fourment, Lesparre-Médoc

    Atelier n°2

    Quels impacts sur l’environnement ?
    29 novembre à 18h30
    Salle des fêtes de Gaillan-en-Médoc,
    6 Rue de l’Hôtel de ville

    Atelier n°3

    Quel scénario d’implantation du projet ?
    5 décembre à 18h30
    Salle des Fêtes Saint-Trélody,
    rue Jean Fourment, Lesparre-Médoc

    Ces trois ateliers permettront d’approfondir certaines thématiques liées au projet de parc éolien à Lesparre-Médoc lors d’échanges en sous-groupe. Ils ont pour vocation d’échanger avec le maître d’ouvrage et, le cas échéant, des intervenants extérieurs sur certains éléments techniques du projet, de répondre aux questions des participants et de prendre en considération toutes les contributions qui seront faites.

  • Réunion publique de clôture

    19 décembre à 18h30
    Salle des Fêtes Saint-Trélody,
    rue Jean Fourment, Lesparre-Médoc

    Cette réunion vise à restituer au public la synthèse de la concertation et d’informer sur l’état d’avancement du projet, avant un temps d’échange avec le public qui permettra de répondre aux questions et de recueillir les avis sur le projet.

Une concertation préalable accompagnée par la CNDP

En réponse aux conclusions et aux recommandations du commissaire-enquêteur à l’issue de l’enquête publique, VALOREM a décidé d’engager une concertation préalable au titre du Code de l’environnement sous l’égide de la Commission nationale du débat public (CNDP), qui se tiendra du 17 octobre au 30 décembre 2022.

Afin de réunir les conditions d’une concertation préalable exemplaire, VALOREM a volontairement saisi la Commission nationale du débat public (CNDP) pour demander la nomination d’un garant. En application de l’article L. 121-17 du Code de l’environnement, la CNDP a ainsi désigné Madame Julie DUMONT et Monsieur Sébastien CHERRUAU garants de la concertation. Ils ont pour mission de veiller à la sincérité et au bon déroulement de la concertation, dans le respect des principes et des valeurs de la CNDP (valeurs d’indépendance, de neutralité, de transparence, d’égalité de traitement, d’argumentation et d’inclusion).

À l’issue de la concertation et indépendamment du rapport du maître d’ouvrage, les garants rédigeront un bilan qui sera rendu public, retraçant les différents temps et les conditions de déroulement de la concertation.

Les objectifs de la concertation

VALOREM veillera à ce que la concertation permette de débattre de l’ensemble des questions évoquées par le Code de l’environnement :

  • L’opportunité, les objectifs et les caractéristiques du projet ;
  • Les enjeux socio-économiques qui s’y attachent, ainsi que leurs impacts significatifs sur l’environnement et l’aménagement du territoire ;
  • Les solutions alternatives, y compris de l’absence de mise en œuvre du projet ;
  • Les modalités d’information et de participation du public après concertation préalable.

Le périmètre de la concertation

Le périmètre de la concertation préalable englobe les 18 communes de la communauté de communes Médoc Cœur de Presqu’île et les 14 communes de la communauté de communes Médoc-Atlantique. Cela représente 32 communes, soit près de 67 000 habitants :

Bégadan, Blaignan-Prignac, Cissac-Médoc, Civrac-en-Médoc, Couquèques, Gaillan-en-Médoc, Lesparre-Médoc, Ordonnac, Pauillac, Saint-Christoly-Médoc, Saint-Estèphe, Saint-Germain-d’Esteuil, Saint-Julien-Beychevelle, Saint-Laurent-Médoc, Saint-Sauveur, Saint-Seurin-de-Cadourne, Saint-Yzans-de-Médoc, Vertheuil ;

Carcans, Grayan-et-l’Hôpital, Hourtin, Jau-Dignac-et-Loirac, Lacanau, Le Verdon-sur-Mer, Naujac-sur-Mer, Queyrac, Saint-Vivien-de-Médoc, Soulac-sur-Mer, Talais, Valeyrac, Vendays-Montalivet, Vensac.

périmètre concertation éolien Médoc Valorem

Le projet

Les grandes lignes du projet

Le projet prévoit la construction et l’exploitation d’un des premiers parcs éoliens de Gironde et de l’ex-région Aquitaine. 

Si le projet se concrétise et en fonction du scénario retenu, il assurerait une production d’électricité comprise entre 118,8 GWh/an et 128,5 GWh/an, ce qui équivaudrait à la consommation annuelle d’électricité de 25 220 à 27 282 ménages. 

Les différents scénarios envisagés

Pour permettre au public de pouvoir comparer des implantations d’éoliennes, nous avons fait le choix de partir du scénario de 2017 à 12 éoliennes et de modifier l’emplacement des machines en fonction des nouveaux critères, qu’ils soient environnementaux (évitement) ou techniques (hauteur, puissance, routes, défense incendie).

Ces nouveaux scénarios à 8 et à 9 éoliennes sont présentés dans le tableau ci-dessous et comparés au scénario de 2017 à 12 éoliennes.

tableau comparatif scénario implantation

* ERRATUM : Contrairement à ce qui était indiqué dans le tableau initial (p. 33 du dossier de concertation), la surface à défricher et compenser dans le scénario à 8 éoliennes est de 64 567 m2. La surface de 91 644 m2 correspond au scénario de 2017 à 12 éoliennes.

Les chiffres clés

Coût

63 à 76 millions d’euros

Nombre de machines envisagées

8 à 12 machines

Puissance d’installation envisagée

41,4 à 50,4 MW

Production d’électricité potentielle

118,8 GWh/an à 128,5 GWh/an

Durée de vie de l’installation

25 ans

La démarche environnementale

Afin de concevoir un projet adapté au potentiel du site et aux enjeux du territoire, VALOREM a lancé en 2015 des études portant sur l’environnement naturel, physique et humain. Celles-ci ont permis de constituer la première étude d’impact, pièce maîtresse de la demande d’autorisation environnementale de 2017.

Suite à l’enquête publique de 2019, VALOREM a décidé de repenser son projet en réactualisant l’ensemble des enjeux. Une partie des thématiques ont été mises à jour pour la concertation préalable (qualification des habitats d’espèces, analyse de nouveaux points de vue paysagers, mise à jour des servitudes techniques : routes, défendabilité incendie) tandis que certaines études restent à finaliser (inventaires biologiques, mise à jour des mesures acoustiques, qualification des zones humides). 

Les données de l’environnement (milieux naturels, paysage) mises à jour en 2022 sont disponibles dans le dossier de concertation en téléchargement sur ce site.

Ainsi, à l’issue de la concertation préalable de 2022 et à la lumière des études mises à jour, le projet fera l’objet d’une nouvelle étude d’impact qui sera intégrée à la future demande d’autorisation environnementale.

Comment fonctionne
un parc éolien ?

De l’éolienne au réseau électrique : 

Une éolienne commence à produire de l’électricité lorsque la vitesse du vent atteint environ 10 km/h. À cette vitesse de démarrage, le vent déclenche le rotor, situé au bout du mat de l’éolienne, qui se met en marche. Ses pales tournent. Le rotor entraîne un axe dans la nacelle, appelé arbre, relié à un alternateur. 

Grâce à l’énergie fournie par la rotation de l’axe, l’alternateur produit un courant électrique alternatif. Un transformateur situé à l’intérieur du mât élève la tension du courant électrique produit par l’alternateur pour qu’il puisse être plus facilement transporté dans les lignes à moyenne tension du réseau. 

fonctionnement éolien

Le calendrier prévisionnel

calendrier

Le maître d’ouvrage : Cœur Médoc Énergies

logo coeur médoc énergies

Le projet de parc éolien de Lesparre-Médoc est porté par Cœur Médoc Énergies. Cette société, créée spécifiquement, est une société par actions simplifiée (SAS) dont la répartition du capital est partagée entre deux entités : VALOREM et la Banque des Territoires.

Le groupe VALOREM

logo valorem

Le groupe VALOREM est un « opérateur en énergies vertes » aux multiples compétences dans les énergies renouvelables. Groupe girondin indépendant né en 1994, parmi les pionniers de l’éolien en France, le groupe VALOREM a élargi ses compétences au photovoltaïque, au biogaz, à l’hydroélectricité, aux énergies marines, stockage et hydrogène.

Chiffres clés :

Création

1994

Collaborateurs

380

Puissance développée
(tous renouvelables)

5 GW

Capacités installées

516 MW dont 380 MW d’éolien

La Banque des Territoires

logo Banque des territoires

Créée en 2018, la Banque des Territoires est un des cinq métiers de la Caisse des Dépôts, l’établissement financier public qui remplit des missions d’intérêt général en appui des politiques publiques. 

Elle propose des solutions sur mesure de conseil et de financement en prêts et en investissement pour répondre aux besoins des collectivités locales, des organismes de logement social, des entreprises publiques locales et des professions juridiques. Elle s’adresse à tous les territoires, depuis les zones rurales jusqu’aux métropoles, avec l’ambition de lutter contre les inégalités sociales et les fractures territoriales. 

La documentation

Les documents de la concertation

Le dossier de concertation
La synthèse du dossier de concertation
Avis de la concertation
Le dossier paysager
Tableau comparatif des scénarios d’implantation
Le fonctionnement d’une éolienne

Document diffusé lors de la réunion sur site du 19 novembre

Foire Aux Questions (F.A.Q.) – version du 31 mars 2023
Vidéos du projet en réalité virtuelle (360°)

Les comptes-rendus de réunion

Compte-rendu de la réunion publique d’ouverture
Table-ronde sur le mix énergétique de Nouvelle-Aquitaine
Compte-rendu de la réunion découverte sur site du 19 novembre
Compte-rendu des rencontres de proximité sur le marché de Lesparre le 22/10 et au centre commercial Terre-Rouge, le 24/11
Compte-rendu de l’atelier N°1 du 24 novembre : « Quels impacts sur le cadre de vie ? »
Compte-rendu de l’atelier n°2 du 29 novembre : « Quels impacts sur l’environnement ? »
Compte-rendu de l’atelier n°3 du 5 décembre : « Quels scénarios d’implantation ? »
Compte-rendu de la réunion publique de clôture

Ressources bibliographiques

Le rapport RTE « Futurs énergétiques 2050 »
Rapport ADEME « Transitions 2050 »
Synthèse du scénario négaWatt 2022
Le rapport et conclusions d’enquête publique 2019
L’énergie en Gironde : panorama en chiffres (ALEC Gironde, 2020)
Evaluation des effets sanitaires des basses fréquences sonores et infrasons dus aux parc éoliens. Avis et rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses – mars 2017, 283 pages)
Imputabilité à un champ éolien d’effets rapportés dans deux élevage bovins. Avis et rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses – octobre 2021 – 219 pages)
Rapport « Nuisances sanitaires des éoliennes terrestres », Académie de médecine (mai 2017, 38 pages)
« Ça Fait Débat | Médoc : les éoliennes de la discorde » TV7 – 29 novembre 2022 (vidéo – 27 min)

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Avis/Contributions

José CERRA

Dévalorisation de l’habitat proche d’un part éolien :
L’ADEME dit, selon elle, que la valeur des biens immobiliers serait dévalorisée de 1,5 à 5 % en fonction de certains paramètres.
Pour ma part, sur des actes notariés que j’ai pu consulter sur internet, j’ai vu 15 à 30 % de dévalorisation selon la distance la hauteur, le bruit et la vue des éoliennes.
De plus dans notre secteur, il faudrait prendre en compte aussi le risque patent d’incendies (souligné en son temps, par le commissaire enquêteur qui indique que la présence d’éoliennes de 210 mètres de haut au sein d’un massif boisé rend inefficaces les moyens de lutte aériens contre l’incendie dans la forêt environnante et permet difficilement de garantir la sécurité des personnes et des biens face à l’incendie). Quoiqu’il en soit, même si on prend la dévaluation citée par l’ADEME de 5 %, on se demande pourquoi nous devrions supporter une décote sur un bien de 300.000 euros, soit 15.000 euros de perte, alors que certains feront des opérations juteuses. Où est le respect des personnes qui vivent en ces lieux qui seraient spoliées d’une partie de leur patrimoine, cela s’appliquerait à environ plusieurs dizaines de maisons dans un secteur de 900 mètres à 3 kms.

Didier RICHARD

Pour clôturer ma participation a cette concertation préalable post enquête publique je vous fais part d un énième incendie d éolienne survenu cette année en Europe( dont trois en France a Coole, Bourbiac , St Germainmont). C est en effet dans la nuit du 28 au 29 déc. 2022 qu’une éolienne a pris feu a Losheim en allemagne . je vous livre la traduction partielle (merci Google) d un article de journal qui relate les faits:
« Travaux d’extinction impossibles – éolienne incendiée
Selon la police, un défaut technique serait à l’origine de l’incendie. Selon les premières constatations, il n’y a pas eu de blessés, bien que de plus petits débris soient également tombés sur la route L377 à proximité. Selon les estimations, les dommages se situent dans la fourchette à six chiffres.
Des vents forts avec des vitesses allant jusqu’à 70 kilomètres à l’heure ont rendu le travail des pompiers plus difficile, qui, selon leurs propres déclarations, » ne peuvent pas faire grand-chose dans de tels cas de toute façon en raison de l’étendue de l’incendie. « Les mesures prises par les sapeurs-pompiers doivent se limiter à un bouclage à grande échelle et à la lutte contre les incendies ultérieurs provoqués par la chute de débris au sol », précisent les sapeurs-pompiers de Losheim dans leur communiqué. L’incendie étant visible de loin, une quarantaine d’appels d’urgence ont été reçus. »
https://www.wort.lu/de/international/windrad-in-losheim-am-see-in-brand-geraten-63ad78bcde135b9236a105c7
Cette éolienne était située dans un champ agricole a proximité de la route reliant les villages de Losheim et Rissenthal . Cette situation géographique dans un champ probablement vide de culture a cette saison a permis de limiter le bilan a des dégâts matériels :la perte de l éolienne. On peut raisonnablement se poser la question du bilan si cet incident avait eu lieu dans une foret de pins maritimes de plusieurs dizaines de km2 comme la notre en saison estivale.
Personnellement je doute de que dans ce cas de figure que des poches à eau et le courage et le sacrifice de nos pompiers auraient suffit….

Sophie MARCHAND

Bonjour,
Ma contribution est déposée dans un fichier PDF

 

Dominique BROCHARD

Petit historique:

2012 vos premières prospections et intéressement au site.

2019 votre premier projet largement refusé par les acteurs locaux ( riverains, associations et autres )

2020 retrait du projet suite aux oppositions exprimées dans l’enquête publique ( plus de 80% d’avis défavorables ) plus avis de rejet de la préfecture.

2022 nouveau projet proposé (réactualisation du projet 2019 )

mâts plus élevés (210 / 230m avec pales plus longues)

extension du débroussaillement, mise en place de vessies (réserves d’eau)

pour résumer, le projet 2022 est sensiblement le même !!!

Comme je l’ai exprimé vivement et fermement lors des multiples échanges (sur marchés, site vignes oudides et ateliers)

JE SUIS FAROUCHEMENT OPPOSE AU PROJET D’INSTALLATION D’UN PARC EOLIEN à ENVIRON 1KM de ma PROPRIETE

Ce refus est justifié par l’ensemble des nuisances produites sur le site.

A ce jour, vous n’avez pas communiqué sur les réels impacts environnementaux par rapport à la faune et la flore.

La ZIP que vous considérez comme couloir venteux (6 à 8 km/h! ) représente en outre un fort enjeu pour l’avifaune migratrice, nicheuse et sédentaire (grues, cigognes, rapaces, limicoles et passereaux …)

Impact important sur la population de chiroptères.

Suite aux incendies dévastateurs de 2022 (30000 ha (principalement résineux ), comment peu t’on raisonnablement envisager un tel projet qui représente un obstacle majeur à l’intervention des moyens de lutte aériens ?

Pour toutes les raisons ci-dessus, je considère ce projet inacceptable, désastreux pur notre territoire !!!

Que le dieu Éole puisse m’entendre …

D. Brochard

Geneviève CERRA

Je suis farouchement contre ce projet de parc éolien à Lesparre, dans un parc naturel régional, donc une magnifique forêt qui serait détruite par ces monstres.
Je suis une riveraine proche de cette forêt et compte tenu de tout ce que j’ai appris en me renseignant à propos des éoliennes concernant les risques d’incendie, les infrasons et tous les problèmes qui y sont liés, les risques de pollution dus aux fuites d’huile, je n’ai pas envie d’être confrontée à tous ces problèmes. Au vu des graves incendies qui se sont produits cet été en Gironde, je crains que cela ne se reproduise et compte tenu du fait que les canadairs ont l’impossibilité d’intervenir à moins de 600 mètres d’une éolienne, et donc en la circonstance sur une superficie de 1000 ha environ, ma maison, qui se trouve en lisière de cette forêt serait inévitablement touchée par les flammes. Le commissaire enquêteur de la précédente enquête publique avait souligner ce risque de ne pouvoir assurer la sécurité des biens et des personnes riveraines dans ces conditions.

Patrice LIENARD

AVIS FAVORABLE
Pas d’avis sur laquelle des 3 solutions qui sont grosso modo les mêmes. Prendre le meilleure rapport puissance / coût.

Néanmoins, dans la documentation disponible, on ne voit pas suffisamment et dans le détail, les questionnements et réponses apportées à la première présentation du projet, à l’époque refusée.
Et sauf erreur, pas de détails sur :
– la nature des propriétaires de terrains où seront implantées les éoliennes ;
– la part locale, régionale, française dans la fourniture et installation du système ;
– la garantie sur le long terme et notamment vis à vis du démantelement quelque soit la pérénité des sociétés et organismes en charge de l’exploitation (caution de l’état ?)

Nature et Déplacements au Coeur du Médoc

L’association s’est prononcée négativement au projet initial lors de l’enquête publique de décembre 2019. Le projet soumis à concertation présenté comme « nouveau » n’est qu’un copier-collé du précédent. Il n’est pas nécessaire de répéter les arguments motivant notre refus, arguments largement déployés lors des ateliers (nuisances auditives, à la santé, destruction de la biodiversité, risques incendie, ….). Le point que souhaitons développer est que si une nouvelle autorisation environnementale est formulée, la concertation doit être étendue aux communes riveraines selon un amendement récent (assemblée nationale 30/11/2021) rappelé brièvement ci-dessous:
Les communes situées à moins de 8 kms du projet , doivent se prononcer par délibération motivée, soit en rendant un avis favorable qui autorise la demande d’autorisation environnementale, soit en rendant un avis défavorable. Si la majorité des conseils municipaux rend un avis défavorable, le projet ne peut être réalisé.

Gery LEPOUTRE

Chaque jour, il est fait écho de l’absurdité de l’éolien industriel.
« Pas de vent’ pas de courant «
Il faut donc s’opposer à cette implantation et orienter les profits honteux des promoteurs vers les ressources hydrauliques et la recherche.

Jean-Christophe MATHIAS

Dans le cadre de la présente concertation, je me permets d’attirer l’attention sur la question ayant été posée par Monsieur le député du Médoc Grégoire de Fournas au Ministère de la transition écologique, le 1er novembre 2022 : https://questions.assemblee-nationale.fr/q16/16-2669QE.htm

Cette question fondamentale de la lutte aérienne contre les incendies a également été soulevée par Monsieur Henri Sabarot, Président du Parc Naturel Régional du Médoc.

Il ne m’appartient bien évidemment pas de répondre à cette question en lieu et place du Ministère de la transition écologique sur ce sujet. Néanmoins, je souhaiterais apporter dans ce débat un éclairage historique et sociologique, en rappelant à l’ensemble des intervenants que s’ils peuvent aujourd’hui s’exprimer en toute liberté, notamment pour s’opposer au projet ici discuté, c’est grâce à un homme quelque peu oublié des médocains et des bordelais.

Je veux parler du Général Edgar de Larminat, condamné à mort par contumace par la Cour martiale de Gannat en 1941, commandant en chef de l’Armée de l’Atlantique en 1944-45, Grand Croix de la Légion d’Honneur, Compagnon de la Libération par décret du 1er août 1941, Croix de Guerre 14/18 (4 citations), Croix de Guerre 39/45 (4 citations), Croix de Guerre des Théâtres d’Opérations Extérieures (1 citation), Croix du Combattant Volontaire, Médaillé de la Résistance avec rosette, Commandeur de l’Ordre du Mérite Combattant, Médaillé colonial agrafe « Maroc », Médaillé de la Grande Guerre, Médaillé du Levant, Médaillé de la Victoire, Médaillé des Évadés, Insigné des Blessés, Commandeur de la Legion of Merit (États-Unis), titulaire de l’Ordre du Bain (Grande-Bretagne), Commandeur de l’Ordre de Léopold (Belgique), Croix de Guerre avec palme (Belgique), Virtutis Militari (Pologne), Grand Croix de l’Étoile Noire (Bénin).

Après avoir servi la France au Maroc et en Mauritanie, le Général de Larminat a fait carrière dans les Tirailleurs sénégalais avant de rallier le Congo à la France Libre, de devenir commandant des troupes d’Afrique Française Libre, puis de la 1ère Brigade des Forces Françaises Libres en Libye, où il organisa la défense de la position de Bir Hakeim, considérée comme la première victoire militaire française de la Seconde guerre mondiale. Commandant de la 1ère Division Française Libre, il a contribué à libérer la Tunisie et l’Italie avant de devenir le libérateur des poches de l’Atlantique. Ayant intégré les maquisards des Forces Françaises de l’Intérieur à l’armée régulière, il a en effet dirigé les opérations de libération des réduits défensifs de Royan et du Médoc à la Pointe du Verdon.

Dans ses « Chroniques irrévérencieuses » (éditions Plon, Paris, 1962), Edgar de Larminat revient sur le bombardement aérien de Royan par la Royal Air Force en janvier 1945.

Outre son analyse militaire stratégique, le Général de Larminat y livre une description sociologique très intéressante de l’esprit de la population locale en Gironde, avec le regard extérieur d’un homme né dans le Sud-Est et de retour d’Afrique.

En voici un extrait éloquent :
« Cela, beaucoup de gens dans le Bordelais (…) ne veulent pas le comprendre. C’est un pays qui n’a pas connu les souffrances directes de la guerre depuis le XVIe siècle, un pays de vie facile, de climat physique et moral un peu mou, où le sens civique et patriotique était chez certains quelque peu dégradé. L’occupation allemande n’avait pas amélioré un tonus moral médiocre (…)
Les possédants du cru étaient fort scandalisés de devoir fournir le champ de bataille et beaucoup pensaient et pensent encore que ces Allemands, avec qui on vivait et l’on faisait des affaires depuis quatre ans sans trop de douleur quand on savait s’arranger, étaient au fond plus supportables que ces soldats improvisés et turbulents venant des maquis, qui avaient la prétention de régler par les armes ce qui pouvait, avec un peu de compréhension, se traiter paisiblement. Après tout n’était-ce pas par d’habiles tractations que l’on avait réussi à sauver des destructions Bordeaux et son grand pont sur la Gironde ? Tout au fond d’eux-mêmes beaucoup d’hommes avisés eussent volontiers envisagé une sorte de zone neutralisée où Français et Allemands auraient attendu en bonne harmonie que les Seigneurs de la guerre règlent le conflit loin d’eux. Ils n’étaient pas du tout pour la guerre totale, à Bordeaux et alentour, oh! non, pas du tout. Ce qui explique la rancune tenace qu’ils portent à ceux qui ont contribué à troubler leur tranquillité.
J’ajouterai ceci. Ceux qui payèrent le vrai prix, avec leur sang, étaient tous ardemment volontaires, et jamais il n’y eut récrimination de leur part. Alors que peuvent bien avoir à dire ceux qui n’ont souffert que dans leurs commodités et leurs biens périssables ? Ils ne l’emporteront pas avec eux. »

Il semblerait utile que, lors des débats publics sur les projets discutés autour de Bordeaux, le public se souvienne avec respect de l’homme qui a libéré les girondins d’une occupation au sujet de laquelle certains milieux locaux eurent de la complaisance, pour ne pas dire qu’ils firent preuve de compromission. Cela leur permettrait de prendre un peu de recul avant de prendre des positions pour le moins dogmatiques. Car le mouvement d’opposition aux énergies renouvelables dans le Sud-Ouest a ses adeptes, mais il a aussi ses gourous et ses dérives. Il ne faudrait pas confondre défendre son territoire et défendre ses intérêts.

Enfin, il n’est sans doute pas inutile de rappeler que les médocains n’ont pas toujours été très clairvoyants, car lors des élections législatives de 1877 déjà, ils avaient majoritairement voté pour le député bonapartiste Grossin de Bouville qui sera condamné pour escroquerie quelques années après, alors que cet impérialiste arriéré se présentait sur le canton de Lesparre-Médoc contre le futur dreyfusard Trarieux, qui fondera quant à lui, quelques années plus tard, la Ligue française pour la défense des Droits de l’Homme et du Citoyen…

C’est seulement en se rappelant de l’histoire de France que nous pouvons construire la France de l’avenir.

Jean-Christophe MATHIAS

P.S. pour information :

https://participons.debatpublic.fr/processes/horizeo/f/117/questions/6130

https://participons.debatpublic.fr/processes/horizeo/f/117/questions/6109

Marcel PUYGRENIER

Je suis absolument contre ce projet éolien.
– l’éolien est une énergie intermittente, sachant que l’électricité ne se stocke pas, elle est parfaitement inutile
– les éolliennes détruisent les paysages
– elles entrainent une dévalorisation de l’immobilier
– le public est tenu à l’écart d’un maximum d’informations, les dossiers ne sont pas automatiquement communiqués.
– les touristes sont susceptibles de fuir ces zones où les éoliennes sont installées.
– les éoliennes portent atteinte à la biodiversité avec la destruction d’espèces protégées
– ellles détruisent des espaces naturels
– elles produisent des nuisances sonores, elles empèchent les riverains de dormir
– le passage des pâles devant le soleil entraine des étourdissements voir des pertes d’équilibre
– elles sont un danger pour les eaux souterraines en cause les socles en béton
– les loyers versés aux propriétaires fonciers sont trop élevés, ils entrainent un sentiment d’injustice
– je suis absolument contre ce projet dangereux pour la santé des riverains

Association BioRev

En tant que Présidente de l’association BioRev, je m’oppose au projet de parc éolien de Lesparre-Médoc.
1) problématique environnementale. La transition énergétique dont le crédo est la décarbonation n’a pas de sens si elle ne s’accompagne pas de la transition écologique, le respect de l’environnement, du cadre de vie, de la biodiversité.
Ne pas oublier que c’est la nature qui décarbone le mieux! Toute diminution de surface végétale est aussi une diminution du puits de carbone terrestre, jamais réellement pris en compte dans ces projets de parcs qui nécessitent à chaque fois un déboisement de plusieurs dizaines d’hectares, surtout si on remplace l’éolien pas le photovoltaïque au sol. https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Théma%20%20La%20sequestration%20de%20carbone%20par%20les%20ecosysteme.pdf
2) problématique technique: L’éolien, tout comme le PV, sont des sources d’énergie diffuses et intermittentes, adossées à une énergie pilotable, gaz, charbon ou nucléaire. Dans le cas du Médoc, ce serait le nucléaire. Quel gain net de production d’électricité? Une étude montre qu’en France, en moyenne, l’éolien ne fournit à sa puissance nominale qu’environ 25% du temps, ce qui pourrait être pire en Médoc, soit dix fois moins que la production annoncée par Valorem (100 GWh/an). A peine de quoi alimenter la commune de Lesparre. Sachant que la centrale de Blaye fournit 250 fois plus (25 TWh/an) et alimente déjà la totalité du Médoc, il n’y a aucune logique à entreprendre ce genre de projet anti-écologique.
3) problématique économique: pas d’interêt écologique, ni énergétique donc en conséquence, pas d’intérêt économique non plus. Des coûts de construction, de câblage et d’entretien en pure perte pour le consommateur, qui devra régler la facture.
Quid des emplois locaux. Si c’est pour faire plaisir à Epsilon Composites, il vaut mieux aider (encore plus) cette entreprise à diversifier son savoir faire et se lancer dans la production de céramiques techniques.
4) alternatives crédibles. Le concept d’EnR n’a de sens que s’il assure l’autonomie énergétique d’un territoire et la souveraineté énergétique de la France, dans le respect de l’environnement. L’éolien, tout comme le PV au sol, ne le permettent pas.

Pour la production d’énergie, il existe diverses technologies à privilégier selon la géographie. De plus, des entreprises françaises sont déjà positionnées sur ces marchés, dont des PME innovantes.
Rappelons que les EnR, ce n’est pas que de l’électricité. Le tout électrique est un choix discutable sur lequel la population est capable de donner un avis «éclairé». La consommation sur site voire idéalement l’auto-production, sont des pistes à privilégier .
– le solaire thermique
– le PV sur toiture
– les aéromoteurs
– les hydroliennes fluviales
– la biomasse (filière algues, sous produits de la filière bois)
– éolien petit ou moyen sur site de consommation (Epsilon, Smicotom, etc..)
Il est encore temps de mener une vraie réflexion, d’être innovant et ne pas s’engouffrer dans une voie « contre-nature » donc sans issue à moyen-long terme.
L’ éolien industriel appartient déjà au passé.
Je réitère ma suggestion: Pourquoi ne pas accueillir dans le Médoc, des chercheurs et ingénieurs en EnR, sur le site abandonné du CFM d’Hourtin pour en faire un site pilote des EnR de demain.
Il est fort regrettable que les élus médocains ne puissent rien imaginer d’autre que l’extension du tourisme ou de l’agro-alimentaire (projet désastreux de « Pure Salmon » au Verdon) et ignorent la matière grise pour dynamiser le territoire.

Brigitte Bertin
Association BioRev

 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.
Pour des questions de droit d’auteur, nous ne pouvons diffuser des articles de presse dans leur intégralité sans l’accord du journal. C’est pourquoi le PDF de l’article cité ne peut être diffusé sur notre site. Nous ne pouvons relayer que le lien vers le site du journal : https://www.transitionsenergies.com/la-guerre-des-eoliennes-au-dela-des-postures-et-des-imprecations/

Brigitte BERTIN

A titre personnel et en tant que Présidente de l’association BioRev, je m’oppose au projet de parc éolien de Lesparrce-Médoc.
1) problématique environnementale. La transition énergétique dont le crédo est la décarbonation n’a pas de sens si elle ne s’accompagne pas de la transition écologique, le respect de l’environnement, du cadre de vie, de la biodiversité.
Ne pas oublier que c’est la nature qui décarbone le mieux! Toute diminution de surface végétale est aussi une diminution du puits de carbone terrestre, jamais réellement pris en compte dans ces projets de parcs qui nécessitent à chaque fois un déboisement de plusieurs dizaines d’hectares, surtout si on remplace l’éolien pas le photovoltaïque au sol. https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Théma%20-%20La%20sequestration%20de%20carbone%20par%20les%20ecosysteme.pdf
2) problématique technique: L’éolien, tout comme le PV, sont des sources d’énergie diffuses et intermittentes, adossées à une énergie pilotable, gaz, charbon ou nucléaire. Dans le cas du Médoc, ce serait le nucléaire. Quel gain net de production d’électricité? Une étude montre qu’en France, en moyenne, l’éolien ne fournit à sa puissance nominale qu’environ 25% du temps, ce qui pourrait être pire en Médoc, soit dix fois moins que la production annoncée par Valorem (100 GWh/an). A peine de quoi alimenter la commune de Lesparre. Sachant que la centrale de Blaye fournit 250 fois plus (25 TWh/an) et alimente déjà la totalité du Médoc, il n’y a aucune logique à entreprendre ce genre de projet anti-écologique.
3) problématique économique: pas d’interêt écologique, ni énergétique donc en conséquence, pas d’intérêt économique non plus. Des coûts de construction, de câblage et d’entretien en pure perte pour le consommateur, qui devra régler la facture. Quid des emplois locaux. Si c’est pour faire plaisir à Epsilon Composites, il vaut mieux aider cette entreprise à diversifier son savoir faire et se lancer dans la production de céramiques techniques.
5) alternatives crédibles. Le concept d’EnR n’a de sens que s’il assure l’autonomie énergétique d’un territoire et la souveraineté énergétique de la France, dans le respect de l’environnement. L’éolien, tout comme le PV au sol, ne le permettent pas.
Pour la production d’énergie, il existe diverses technologies à privilégier selon la géographie. De plus, des entreprises françaises sont déjà positionnées sur ces marchés, dont des PME innovantes.
Rappelons que les EnR, ce n’est pas que de l’électricité. Le tout électrique est un choix discutable sur lequel la population est capable de donner un avis «éclairé». La consommation sur site voire idéalement l’auto-production, sont des pistes à privilégier .
– le solaire thermique
– le PV sur toiture
– les aéromoteurs
– les hydroliennes fluviales
– la biomasse (filière algues, sous produits de la filière bois)
– éolien petit ou moyen sur site de consommation
Il est encore temps de mener une vraie réflexion, d’être innovant et ne pas s’engouffrer dans une voie « contre-nature » donc sans issue à moyen-long terme.
Je réitère ma suggestion: Pourquoi ne pas accueillir dans le Médoc, des chercheurs et ingénieurs en EnR, sur le site abandonné du CFM d’Hourtin pour en faire un site pilote des EnR de demain. L’éolien appartient déjà au passé.
Il est fort regrettable que les élus médocains ne puissent rien imaginer d’autre que l’extension du tourisme ou de l’agro-alimentaire (projet désastreux de « Pure Salmon » au Verdon) et ignorent la matière grise pour dynamiser le territoire.

José CERRA

commentaire
José CERRA
Depuis Vignes Oudides , sur certaines vues les éoliennes sont masquées totalement par les arbres , où sont les autres vidéos demandées??? les 6 vues installées sont pratiquement inexploitables, pour info il ne s’agit pas de l’aérodrome de Lesparre (il n’existe pas), c’est celui de Saint Laurent Médoc.

il y a 1 heure
Point de vue complètement irréaliste, je faisais mon footing lorsque les opérateurs étaient installés, assis sur petite une chaise devant l’entrée du parc photovoltaïque , à moins de 10 mètres des pins, donc cette vue ne représente pas du tout la réalité et de plus il ne s’agit pas du parc photovoltaïque d’Hourtin, mais celui de Saint Germain d’Esteuil. J’essaie de visualiser les autres vidéos, Saint Laurent et Piqueyrot, la résolution est très mauvaise et on ne peut pas distinguer grand chose : tout à refaire!!!!!

Didier RICHARD

Dans son article du 22/12/2022 paru deux jours après la réunion de dite de « clôture » sud-ouest retranscrit quelques propos de Mr Grandidier. Je voudrais revenir sur certains d’entre eux.
Le premier concernant la pollution visuelle. « Le parc sera dans un massif forestier, on aura que des vues lointaines ». Ce « parc » que je préfère appeler site de production industriel sera effectivement situé au cœur d’un massif forestier en cours d’exploitation. Comme cela a été dit au cours des réunions dans un massif forestier vivant la vérité d’un jour n’est pas celle du lendemain. En effet des coupes, des tempêtes, ou tout autre évènement peut amener ce massif à évoluer durablement découvrant ici ou là la vue sur vos machines qui je le rappelle ne font que 230 mètres de haut donc plus hautes que la tour Montparnasse. Bref la théorie de l’arbre qui cache la foret n est pas valable pour un site industriel.
En suite « les éoliennes ne sont pas moches » comme j’ai eu l’occasion de le dire au cours de cette « concertation » la notion de ce qui est beau est très subjective et appartient à chacun laissez nous s’il vous plait la liberté d’apprécier de ce que nous trouvons beau. Vous n’avez pas le monopole du beau !
« Les publicitaires ne montrent pas des centrales nucléaires mais des éoliennes symbole de modernité et de dynamisme » je voudrais rappeler ici que les scenarii proposés ne sont pas de choisir entre une usine de production éolienne et une centrale nucléaire a Lesparre mais 8,9,12 ou 0 éoliennes dans le massif des Vignes Oudides . Entretenir la confusion sur ce point ne me parait pas d’une grande honnêteté intellectuelle. J’en profite pour rappeler le checknews de Libération qui estime que 4333 éoliennes de 3 MW seraient nécessaires pour remplacer la centrale de Blaye ce que vos publicitaires parisiens semblent totalement ignorer. Lien : https://www.liberation.fr/checknews/2018/06/07/est-il-vrai-qu-il-faudrait-7000-eoliennes-pour-remplacer-fessenheim_1656464/
« Le médoc est l’endroit le plus propice pour accueillir des éoliennes en matière de vent » là encore ce propos ne coïncide pas avec ce que j’ai entendu au cours des réunions. Il avait été établi au cours de l’atelier découverte du site que c’était un gisement de vent moyen (6.4 m/sec) et que c’était l’apport nouvelles technologies qui permettait de le rendre exploitable. (Plus haute et plus de surfaces toilées). D’ailleurs il me semble qu’au cours de la réunion de clôture Valorem annonçait un équivalent de 2200 heure plein / an ce qui je crois amoindri notablement les prévisions de production du site initialement annoncées.
Et enfin « ce projet est bon pour le médoc en matière d’emploi » au cours des réunions il avait été dit que le site pourvu d’éoliennes danoises en partie fabriquées sous license en Chine serait télé piloté, télé surveillé et télé maintenu depuis Bègles que les rares intervenants de dernier recours seraient disponibles dans un rayon d’éloignement de 2 h max du site ce qui offrait assez peu de possibilité d’emploi permanent à temps plein sur le site hormis quelques contrats, là encore intermittents, pendant la phase de chantier . Quels seraient les emplois pérennes ouverts à la population locale par Valorem ? Et surtout combien ? quel profil ?
En tant que participant, je le crois assidu, j’aimerai pouvoir retrouver dans les déclarations faites à la presse des propos plus conformes a ceux entendus au cours des ateliers.

José CERRA

Point de vue complètement irréaliste, je faisais mon footing lorsque les opérateurs étaient installés, assis sur petite une chaise, quasiment à raz du sol à moins de 10 mètres des pins, donc ces vuescne représente pas du tout la réalité et de plus il ne s’agit pas du parc photovoltaïque d’Hourtin, mais celui de Saint Germain d’Esteuil. J’essaie de visualiser les autres vidéos, Saint Laurent et Piqueyrot, la résolution est très mauvaise et on ne peut pas distinguer grand chose : tout à refaire!!!!!
vu depuis l’entée du parc photovoltaïques st germain d’esteuil

Lydia PAUC

Je suis contre le projet éolien.
Je ne veux pas détruire de la foret pour voir des horreurs qui ne servent à rien.
Ce projet serait sur mes parcours de course à pied en pleine nature. Ce serait un gâchis écologique.

De plus, plusieurs gites dans le périmètre du parc. Cela risque de mettre en péril leur activité

Claire LEZIER

Quand est il de toute la biodiversite (oiseaux, chauves souris…) qui utilisent les forts courants d’air qu’ont besoin aussi les éoliennes ???

Collectif Vent Debout Médoc

Le document ci-joint apporte la contribution à la concertation du collectif <DOCUMENT>. En additif de ce document, un commentaire sur les fascicules expliquant le projet qui à nos yeux présentent des contre-vérités: une installation créatrice d’emplois sur le territoire (Faux), un frein à la hausse du prix de l’énergie (Faux), des offres d’électricité verte aux habitants (n’a pas de sens) et relève d’un slogan,
et des oublis: qui dit éolien dit gaz(parfois charbon) pour assurer la transition parfois très rapide entre vent et vent faible. facteur de charge en baisse en 2021 !!

Claire LEZIER

Contre ce projet. Comment assurez vous l protection des maisons en pleine forêt face aux risques incendies et avec des éoliennes à ras ?? La déforestation de milliers d’ha… La destruction de milieu naturel, le recyclage de ces machines, les tonnes de bétons… Les nuisances sonores et visuels… Quels sont les points gps de ces éoliennes ?!!!

Annick MONIER

j’ajoute que l’importance des incendies dans le secteur intéressé devrait seule contribuer à l’échec de ce projet pour des raisons de sécurité évidentes , par ailleurs on se garde de comparer avec le développement du photovoltaïque , plus rapide à mettre en œuvre et dont l’efficacité n’est pas seulement liée à l’ensoleillement , mais à la lumière , ce qui est un peu différent.
avec l’obligation d’équiper toutes les surfaces publiques avec ces équipements ,on aurait déjà de bons résultats. l’argument de dire que ça profite au commerce chinois n’est plus d’actualité dans les circonstances ^présentes c’est au contraire l’occasion de développer une filière franco française.

Annick MONIER

tous les points de vue techniques ayant été développés et analysés par le commissaire enquêteur et les conclusions rendues en défaveur du projet , je suis indignée du procédé utilisé par VALOREM pour rejouer la partie avec des moyens publics autant falacieux que dérisoires.

Cedric PEYRAUD

Bonjour

J’ai participé aux 3 ateliers. J’ai trouve tout cela très théorique. Nous avons été inondés de chiffres, de sigles.
Les experts de Valorem n’ont pour certains jamais mis les pieds sur le site des Vignes Oudides.

Les images présentées d’un chantier pour essayer de nous convaincre ne correspondent pas du tout au chantier médocain.

Beaucoup de nos questions sont restées sans réponse. Certaines informations nous sont cachées ou ne nous sont pas communiquer par Valorem. Comment cela peut il être considéré comme une concertation quand toutes les parties n’ont pas le même niveau d’information ?

José CERRA

J’ai demandé depuis 1 mois environ que les vidéos des éoliennes apparaissent sur ce site pour qu’une majorité de personnes puissent les visualiser qu’en est-il ? rien pour l’instant, pouvez rajouter la vue depuis St. Gaux et depuis le croisement à Chéoutre de la la D4/D3E2.

 

Monsieur,

Nous avons bien pris en compte votre demande et vous remercions pour votre contribution. 

Les vidéos ayant été réalisées pour des visionnages en réalité virtuelle, les fichiers ne sont pas adaptés à une mise en ligne sur le site internet. Ils doivent être techniquement modifiés et devraient être mis en ligne la semaine prochaine.

Lors du premier atelier consacré aux impacts sur le cadre de vie le 24 novembre, il a été proposé aux participants d’identifier de nouveaux « points de vue » sur le territoire qui pourraient être utilisés pour mieux visualiser les impacts paysagers du projet, et depuis lesquels de nouvelles simulations ou photomontages pourraient être réalisés.

S’il n’existe à ce stade pas de vue disponible depuis St Gaux ou depuis le croisement des routes D4/D3E2, nous vous proposons d’intégrer cette proposition aux autres propositions, qui pourront faire l’objet de nouvelles simulations si le projet était poursuivi à l’issue de la concertation préalable.

Carole P

Personnellement je ne suis pas contre ce projet, en tant qu’habitante du Médoc.
On a besoin d’énergie, et pourquoi ce sont toujours dans les autres régions qu’on implante des éoliennes et pas chez nous?
Le lieu d’implantation n’est pas le plus joli du Médoc, entre forets monospécifiques et chants de maïs, grandes lignes droites, paysage sans intérêt.

Didier SUZÉ

Dans le contexte actuel , on ne peut pas refuser un parc éolien .
Évidemment, il faut prendre en compte les possibles nuisances et les réduire au maximum, mais il faut le construire.

Eddie PUYJALON

Contribution de Eddie PUYJALON, président d’honneur de Le Mouvement de la Ruralité, ancien conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine, ancienne personnalité associée au Conseil Économique, social et environnemental, contre le projet d’implantation d’un parc éolien sur la commune de Lesparre-Médoc

C’est au titre de Président d’honneur du Mouvement de la Ruralité (LMR) que je dépose cette contribution contre le projet d’implantation d’un parc éolien par la société Valorem sur la commune de Lesparre-Médoc.

Les nombreuses victimes de l’éolien avaient cru à une prise de conscience du Président de la République lors de son allocution du 14 janvier 2020 à Pau. A cette occasion, Emmanuel Macron convenait que l’acceptation sociétale des Français pour cette énergie n’était pas au rendez-vous. Or, quelques mois après, changement de cap avec la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) ! Alors même que l’enquête publique faisait état d’une majorité défavorable, on constatait un déploiement supplémentaire de l’éolien sur le territoire national, à l’image du projet de la société Valorem et des multiples projets au nord de la Nouvelle-Aquitaine.

Cette énergie n’a pourtant pas l’assentiment des populations locales concernées, car entachée par de nombreux problèmes économiques, environnementaux et sanitaires qui devraient aujourd’hui conduire à un moratoire généralisé en vertu d’un indispensable principe de précaution.

En matière de biodiversité, les éoliennes sont responsables de la mort par collision de plusieurs billions d’insectes et de millions d’oiseaux : 1 200 milliards d’insectes tués par an outre Rhin selon un rapport scientifique allemand (ce chiffre ne concernant que les insectes ayant laissé des résidus sur les pales des rotors), des millions d’oiseaux protégés selon BirdLife International et World Nature International, plus de 8 millions d’oiseaux par an rien que sur la péninsule ibérique d’après Birdlife Espagne. Même fléau pour la France, où les chiroptères, martinets noirs, roitelets à triple bandeau, alouettes des champs, mais aussi des rapaces tels que le faucon crécerelle, le milan noir ou la buse variable payent un lourd tribut, massacrés par les pales des éoliennes.

En outre, les infrasons et les champs électromagnétiques produits par ces machines industrielles occasionnent de fortes mortalités d’animaux d’élevage, comme en témoignent les troupeaux de monsieur Didier POTIRON et de madame Céline BOUVET situés à proximité du parc éolien des Quatre Seigneurs en Loire-Atlantique, avec plus de 500 vaches mortes. D’autres, comme monsieur MARCHANDIER dans l’Aisne, ou monsieur MEGE dans le Cantal sont soumis aux mêmes mortalités animales. Aujourd’hui, nous recensons des centaines d’éleveurs impactés et des milliers de bovins morts dans d’atroces souffrances. Les apiculteurs ont également constaté des bouleversements dans leurs ruches où les abeilles sont perturbées par les infrasons. Cela ayant des conséquences graves sur l’exploitation. Autre problème environnemental, celui des colombophiles qui constatent l’impact des infrasons sur leurs pigeons et l’impossibilité pour eux de retrouver leur pigeonnier !

Comment ne pas avoir de craintes sur la santé humaine quand on voit tous les problèmes sanitaires sur les animaux ?

Selon une étude allemande, les infrasons pulsés causent le vieillissement prématuré des muscles cardiaques et nous constatons qu’un certain nombre de personnes âgées vivant à proximité des parcs éoliens souffre de nombreux problèmes cardiaques. Les analyses des poils de ces animaux, comme des cheveux de ces personnes, révèlent une contamination aux terres rares et la présence de poussières, potentiellement émises par les aimants permanents surpuissants de ces machines.

Certains riverains de ces parcs dorment sous des couvertures de survie ou sont devenus électrosensibles, vivant un enfer au quotidien. C’est le constat du Professeur Dominique Tripodie en Loire-Atlantique qui, à la demande du Préfet de Loire-Atlantique a diagnostiqué plusieurs dizaines de riverains diagnostiqués électrosensibles.

Que dire de la situation d’exclusion des enfants atteints du syndrome d’Asperger qui ne peuvent ni vivre ni se promener à proximité de ces machines ? Ces enfants à qui on ne peut prétexter un effet nocebo, eux qui subissent une véritable agression sensorielle. Une situation d’alerte portée par un collectif de mères d’enfants malades portée déjà à l’époque à madame Ségolène Royal alors ministre de l’environnement.

Ces situations qui n’étaient pas vécues avant l’installation des éoliennes, devraient suffire à alerter sur les dangers que font peser l’implantation de ces usines éoliennes sur les populations locales et sur les animaux.

Contaminations, champs électromagnétiques et infrasons pulsés : un cocktail mortifère pour les hommes, les animaux et l’environnement. L’alerte sanitaire lancée par le laboratoire ToxSeek suffit à dénoncer ces constats.

Malgré l’ensemble de ces faits, aussi étonnant que cela puisse paraître, aucune enquête ou étude de l’ANSES ou des GPSE n’a été portée sur ces pollutions aux terres rares dans l’environnement, ni même sur les risques sanitaires par ingestion par les hommes et les animaux. Aucune mesure relative aux infrasons, aucun diagnostic sur les courants parasites qui s’échappent des câbles électriques enterrés par Enedis. Pas d’étude ou d’alerte concernant les possibles contaminations aux micro et nanoparticules rejetées dans l’environnement à partir des polymères d’époxy issus de l’érosion des pales et contenant du Bisphénol A. Or, nous ne connaissons que trop bien aujourd’hui le danger du Bisphénol sur les hommes et les animaux.

Enfin, nous ne reviendrons pas sur les problématiques économiques, suffisamment traitées dans les rapports de la Commission d’enquête Aubert et de la Cour des Comptes. Un non-sens économique et environnemental, puisque sans effet sur le réchauffement climatique, mais alourdissant considérablement la facture de l’État, à hauteur de 121 milliards d’euros sur 20 ans, plongeant de surcroît la France dans une dépendance aux puissances étrangères pour son approvisionnement en terres rares et en gaz et nous conduisant aujourd’hui à une précarité énergétique et un surcoût colossal de l’énergie.

Le Médoc est l’un des territoires les plus important emprunté par les oiseaux migrateurs et il n’est pas possible de placer de telles machines dans ce couloir de migration.

De plus, le Médoc abrite l’un des plus beaux vignobles de France, véritable support économique et touristique les pollutions aux terres rares et autres résidus d’huile dangereuses impactera durablement l’image des vins de Bordeaux et condamnera la profession pour des décennies.

Au regard des raisons évoquées dans cette contribution, au regard des dangers environnementaux et sanitaires occasionnés sur les hommes, les animaux et l’environnement, pour Le Mouvement de la Ruralité ce projet doit être refusé.

Nous invitons les habitants à visionner notre film sur l’éolien et nous aurions aimé que la commission du débat public puisse le visionner en parallèle de la propagande de l’industriel. https://www.lemouvrural.fr/fr/video/893-eoliennes-le-principe-de-precaution-s-impose

Eddie PUYJALON
Président d’honneur du Mouvement de la Ruralité
Ancien Conseiller Régional de Nouvelle-Aquitaine

Stephanie GAUTIER

Contre

M ROUVERO

Les éoliennes mettront le feu à la forêt, vont dévisager la forêt, perturber les animaux et les riverains, honte à la société Valorem que le dirigeants mettent.des éoliennes au fond de son jardin et on commencera à discuter ! Stop à ce projet.

Luc DEHON

nous sommes contre les éoliennes, nous sommes venus à St Trélody pour la première réunion
et avons été choqué de voir qu’il existe encore une personne favorable au projet
comment peut-on vouloir détruire cette magnifique région au bénéfice de l’inutile?

Pierre-Alain DELAITTRE

1. L’artificialisation des sols n’est pas en cohérence avec une zone de protection tel que le parc naturel.
2. L’implantation d’éoliennes dans un important couloir de migration d’animaux volants, la plupart étant des espèces protégées, n’est pas conseillée
2. Il faut préférer l’implantation à quelques kilomètres dans l’atlantique. C’est plus écologique et plus efficace. Et nous avons la technologie et le savoir faire en France pour réaliser cela.

Sylvie GAUDOU

Bonjour, je suis contre ce projet qui va défigurer le Médoc, contribuer à perturber la faune sauvage, tuer les oiseaux migrateurs. Compte tenu du nombre de zones commerciales existantes, si des panneaux solaires étaient posés sur tous les parking existants et à venir, que la Mairie qui construit une nouvelle piscine installait des panneaux solaires pour la chauffer, je pense que déjà nous contribuerions à une meilleure adaptation au réchauffement climatique. Nous avons besoin de nos forêts justement pour contrer le réchauffement de notre planète, ne soyons pas un mini Brésil à couper nos forêts inutilement.
Merci de bien vouloir tenir compte de mon avis. Cordialement

Jean-Louis GARCIA

Quelles solutions pour remplacer la production nucléaire, la production éolienne, solaire, charbon, gaz ?? . Toutes sont décriées ! houspillées ! . Il faudra à un moment opter pour un choix : le bon ou le moins mauvais étant donné les options actuelles nécessaires pour bénéficier de l’électricité.

Geneviève GARCIA

nous sommes pour les éoliennes, nous sommes venus à St Trélody pour la première réunion
et avons été choqué de voir tous ces gens opposés au projet
dans cette région tout est négatif ,ils ne veulent rien

Vincent M

Ce projet est une hérésie !
Comment peut- on envisager d’implanter au beau milieu de cette magnifique presque ile, 12 éoliennes géantes aussi haute que la tour Montparnasse !
De telle machines devraient êtres implanter en bordure d’autoroute , ou au milieu de grandes exploitations agricoles de plusieurs centaines d’hectares , la ou les paysages son déjà défiguré et ou les terres sont polluer a coup de produits chimiques, et non pas en pleine nature ,entre océan et foret !
.
Le Medoc est maintenant un parc naturel , l’océan et la nature préservé sont ses atouts. il faudrait plutôt y développer la qualité de vie , un tourisme raisonnable , investir sur la ligne ferroviaire , y developper l’activité économique .Faire de ce territoire un espace préservé , attractif , ou il fait bon vivre . un territoire préservé comme le medoc est rare , il ne faut pas le détruire !
Ses éoliennes n’apporteront que des nuisances et n’apporteront rien au développement du vaste territoire médocain, elles désigneront une presque ile sans valeur , ou en son coeur les hommes sont capable du pire.
Elles ne feront qu’enrichir les actionnaires dans un monde diriger par l’argent .

Jean-Yves NICOLAS

Remarques sur l’interaction valorem avec participants.
Dans le processus d’avis contributions, le délai de réponse est excessif et l’insertion de documents (uniquement pdf, est un peu capricieux pour le citoyen lambda)
J’ai réussi l’envoi d’un pdf (1 page) qu’il est impossible de visualiser dans ma contribution !
j’ai du reprendre ma contribution pour récupérer le lien dans la réponse personnalisée de Valorem, et l’insérer dans une reprise de ma contribution qui sortiras dans quelques temps !
Par ailleurs, concernant l’atelier de ce soir 24 nov 2022 « quels impacts sur le cadre de vie », aucune information sur le contenu, sujets concernés, abordables ou hors sujet … ou peut-être traités ultérieurement !
Les impacts sur la faune, la flore, sont localisables dans les dossiers Valorem.
Les impacts sur le cadre de vie (du proche citoyen sans doute, car non précisé) ne font l’objet d’aucun chapitre !
L’humain et son environnement direct ne sont abordés nulle part … dans leur dossiers ! sinon en pointillés !
Son « cadre de vie » n’apparaît que dans un atelier ou aucune info n’est donnée sur le contenu, le déroulement, l’apport possible de documents …
Concernant l’impact visuel évoqué sur le site d’implantation des éoliennes, pas une vue depuis la Tour de l’honneur à Lesparre le plus proche point de vue, à moins de 5 km, largement visité, plusieurs milliers de personnes, qui accèdent à la terrasse uniquement pour le « point de vue »
Le proche citoyen vaut-il moins que les chiroptères, la flore, les insectes, oiseaux etc … pour tous les nombreux préjudices qu’il supportera à vie ?
Ne traiter ce sujet que par le biais d’un atelier me semble d’une volonté affirmée de vouloir le nier !
Une bonne raison de demander une révision du processus et de rejeter cette nouvelle procédure, plus qu’ignorante des dégâts qu’elle impose !
Jean yves Nicolas Vent Debout Medoc Eoliennes

Vent Debout Medoc Eoliennes

Une communication … très améliorée ?

(+ ajout en fin, le 24 novembre, du lien acces pièce jointe, dont l’envoi est correct mais visibilité inaccessible. info site en retour: « Il y a eu un problème avec votre soumission ». Les erreurs sont signalées ci-dessous.) … pas trouvées!

20 jours pour une publication Sud Ouest du CR réunion d’ouverture, (je connais deja la reponse !)
et une vidéo conférence catastrophique à Bordeaux …

voir pièce jointe PDF si l’envoi est possible, ce que je crains !

JYN

Ajouté le 24 novembre 2022
lien pour consultation pièce jointe précédente inaccessible au niveau insertion/visibilité sur le site (sauf erreur):

https://www.parc-eolien-coeur-medoc-energies.fr/concertation/wp-content/uploads/formidable/2/Pub-Facebook-_-SO-du-8-Nov-2022-et-CR-reunion-valorem-du-19-octobre-pdf.pdf

sans doute passer par copier/coller pour lecture !

 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation. Pour des questions de droit d’auteur nous ne pouvons diffuser des articles de presse dans leur intégralité sans l’accord du journal. C’est pourquoi le PDF de l’article cité ne peut être diffusé sur notre site. Nous ne pouvons relayer que le lien vers le site du journal : https://www.sudouest.fr/gironde/bordeaux/projet-eolien-dans-le-medoc-le-temps-est-a-la-concertation-13039765.php

Jacqueline HUGUET

A priori, je ne suis pas convaincue de l’utilité d’un parc éolien mais nos besoins en électricité allant croissant, j’ai bien conscience de la nécessité de diversifier nos sources d’énergie. Je suis farouchement contre le développement du nucléaire. Chez nous, seules possibilités : le solaire et l’éolien.
Je voudrais savoir quelle équivalence entre ces deux sources d’énergie : production d’électricité, impact sur l’environnement…
Je me suis inscrite à l’atelier du 29 novembre.
Cordialement.
J.huguet

 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

Robert SANTANDER

Sauf erreur ou manque d’information de ma part, voici quelques réflexions personnelles sur ce projet et sur le document de concertation :
1. Chiroptères (Chauves-Souris) :
– Dans le dossier de concertation, il est indiqué p34-35 : « Impact sur les habitats », Faible à fort selon les scenarii.
– Il eut été plus pertinent de produire l’étude d’impact sur les chiroptères eux-mêmes et non pas seulement sur leur habitat, durant leurs périodes de chasse, de migration ou de reproduction, sur leurs corridors de déplacement. Et produire dans le dossier de concertation la cartographie générée lors des études préconisées par le Protocole d’étude chiroptérologique sur les projets de parcs éoliens (Protocole élaboré par le Syndicat des énergies renouvelables, sa branche éolienne France Energie Eolienne, la Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères et la Ligue pour la Protection des Oiseaux • Août 2010).
– le Murin à oreilles échancrées, les Oreillards, les Rhinolophes ou la Barbastelle d’Europe, citées dans le dossier de concertation sont des animaux nécessaires et en danger. Pour cette raison, il est recommandé de ne pas installer d’éoliennes en contexte forestier et bocager (SFEPM et EUROBATS, Note technique Dec 2020)
– De plus, le gouvernement a prié le 5 novembre 2022 tous les opérateurs de débrider (ne plus stopper) les installations éoliennes (ainsi que les barrages hydroélectriques). Or, le bridage est une nécessité pour protéger les chiroptères. Si le parc est installé à Lesparre, les conditions énergétiques n’étant pas près de s’améliorer, que fera l’opérateur en matière de débridage ? respect ou non de la faune chiroptère ? Vous devriez préciser votre position
2. Eolien vs Nucléaire
– On peut s’interroger sur le besoin de promouvoir une installation de 8 ou 12 éoliennes de 230m de hauteur, en vue de générer environ 50 MW à seulement 20Km d’une centrale de 3600 MW de puissance. Quelle est la logique quand nous avons déjà quantité de parcs photovoltaïques dans le médoc, efficaces et invisibles pour la plupart.
3. Quel intérêt économique ?
– Probablement celui de l’industriel, de la société d’exploitation, des propriétaires terriens et enfin de la collectivité. Mais qui paye ? Les citoyens en achetant leur électricité.
4. Alternatives : Des Watts ou des Négawatts ?
– Le dossier de concertation ne propose qu’une alternative aux éoliennes, c’est l’abandon du projet (scenario 0 éolienne, p 31). Mais si produire encore plus d’énergie est intéressant, il faudrait présenter en alternative au projet les réflexions et les actions des collectivités en faveur des économies d’énergie, bien plus rentables pour le citoyen et pour elles-mêmes et qui créeraient vraiment de l’emploi en Médoc.
– Quelles sont les réflexions et les actions permettant d’améliorer l’isolation de nombreuses habitations dans le Médoc?
– Quelles sont les réflexions et les actions permettant d’améliorer la mobilité en milieu rural ou semi rural qui plombe aujourd’hui les budgets des foyers? Par exemple :
o des lignes de bus vraiment efficaces vers les centres économiques, les gares ou vers Bordeaux Métropole
o des services de transport à la demande, permettant de réduire le nombre de véhicules personnels ou l’utilisation fréquente de ces mêmes véhicules. Un aller-retour quotidien vers Bordeaux Métropole, c’est de l’ordre de 500 Euros par mois par voiture par foyer…
o La modernisation de la ligne ferroviaire Bordeaux le Verdon en fréquence et en régularité avec une structure de « Hub » aux principales gares offrant une multi-modalité
– De telles réflexions et actions permettraient sans doute une meilleure productivité économique pour la collectivité et permettraient d’éviter l’altération du paysage Médocain par des éoliennes tout en prouvant un point de vue plus large sur le problème de l’énergie
– En invoquant l’association Négawatt et son scénario, on omet de préciser dans le document de concertation que le principal vecteur de ce scénario Négawatt est bien la baisse de la consommation d’énergie au profit du pouvoir d’achat des ménages (Synthèse du scénario Négawatt 2022)

 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

Luc DEHON

Sans préjuger de la validité de leurs arguments, Ceux qui sont opposés au projet, expliquent pourquoi.
Ceux qui sont pour le projet, n’expliquent pas pourquoi.
Il serait bon, me semble-t-il, pour avoir ne serait-ce qu’un semblant de crédibilité, que ces derniers étayent leur prise de position !

Aurélie DUPHIL

Bonjour,

Je souhaite aborder plusieurs points.

Au niveau de l’étude de paysage, même si cela n’est pas coutumier, je pense que donner la comparaison avec de l’existant local peut aider à se faire une idée. Il existe sur la commune d’Ordonnac une antenne relais tv/fm bien visible de 70 mètres de haut et 106 mètres d’altitude à son sommet, il faut juste considérer qu’une des éolienne du projet sera deux fois plus haute, de suite ça en impose sur du « déjà vu » et du « visible depuis chez nous ».

Depuis un site tel que le site archéologique de la Chapelle sur la commune de Jau, la taille apparente du-dit relais tv/fm est de 0.009 radian alors que le relais est à 12km, une éolienne aura une taille apparente de 0.01 radian alors qu’elle sera à 20 km environ. L’impact est donc réel, et le sera d’autant plus la nuit, quand nous aurons une constellation de lumières rouges à l’horizon, puisque que compte-tenu de la hauteur des éoliennes du projet, ce ne sera pas une, mais au moins deux signalisation lumineuse sur la machine.

De plus, pour se faire une idée du projet, présenter une étude des dangers et servitudes semble la moindre des choses.

Où sont les études kéraunique ? Nous sommes dans une zone à niveau kéraunique élevé, ainsi que fortement foudroyée, qu’est-ce que ça implique ?
La protection contre la foudre sera obligatoire sur un territoire comme le nôtre, comment imaginez-vous la dispersion de la foudre dans le sol ? Avez-vous éliminé à ce niveau le risque d’incendie par le sol dans un zone où vous risquez de trouver de la tourbe ?

D’ailleurs où sont les études de sol ? Est-ce qu’un sol à majorité sableuse peut permettre une stabilité suffisante des structures ?

Où sont les études du risque d’inondations par remonté de nappe, du risque de feu de forêt, du risque de gel / brouillard, l’étude du risque de vent fort/tempête ?

Sans ces études, comment avoir une idée des risques d’effondrement, rupture de pâle, chute d’élément ou encore incendie. Comment pouvons-nous nous projeter sans avoir les éléments en main ?

Avez-vous envisager le risque lié à la chasse ? Nous sommes dans une zone forestière, dans une commune particulièrement impactée par le cerf et le sanglier où des battues ont lieux avec tir à balle, allez-vous interdire les battues dans les 2km à la ronde ?

Je ne rajouterai rien quand aux éléments de fragilité du milieu dans lequel vous souhaitez implanter ce projet, que ce soit au niveau environnemental ou au niveau des incendies de forêt et de la privation de moyen de lutte aérien sur toute la zone et ses abords. Vous parlez de poche d’eau sur place… c’est bien, mais quand un incendie se propage et avale des centaines d’hectares en moins d’une heure (du vécu cet été au Temple), la poche d’eau ne sera pas suffisante car il faudra avoir le temps d’y arriver.

Quel impact aura cette trouée permanente dans le massif forestier sur les parcelles alentours quant au risque accru de chablis en cas de coup de vent ? Les propriétaires forestiers alentours sont-ils bien informé de cet aléa qui leur coûtera de l’argent s’il intervient ?

Quelle alternative me direz-vous ? Et bien au lieu d’immobiliser du foncier en zone forestière/naturelle, en plein réchauffement climatique, prendre la place d’arbres, qui séquestrent du carbone en plus de réguler la température, l’hygrométrie et le vent, n’est pas la solution, même pour y mettre de la production d’énergie renouvelable : pourquoi ne pas s’évertuer à faire avec l’existant ? Il serait bien plus acceptable pour les habitants de voir des panneaux solaires sur les bâtiments ou encore mieux, des ombrières sur les parkings de supermarchés… là au moins ce serait utile en plus d’être rentable et socialement acceptable… Ça existe à quelques kilomètres de chez nous, sur le parking du Casino à St Jean d’Illac, voilà une alternative audacieuse. Proposez aux particulier de louer leur toiture… vous aurez beaucoup de volontaires !

Cordialement

Aurelien CADRET

Pour

Luc DEHON

Dans l’encadré : « comment fonctionne un parc éolien », le schéma qui accompagne le texte est faux, donc susceptible de donner une fausse idée du fonctionnement aux béotiens ! En effet, l’injection se fait en moyenne tension, c’est à dire entre 10000 et 20000 volts. Il est donc impossible, comme l’indique le schéma, que les foyers soient alimentés directement à partir de ce point d’injection !!! Les foyers sont alimentés à partir de points de distribution basse tension qui délivrent du 220 volts, donc pas du tout au même niveau que le point d’injection. Ils sont inchangés quand on met en place un parc éolien, et restent complétement disjoints du point d’injection. Si je crois bon de préciser cela, c’est parce que de nombreuses personnes pensent que les foyers qui se trouvent à proximité d’un parc, reçoivent directement et en priorité, l’électricité produite par les éoliennes.

Cédric PEYRAUD

Je suis contre ce projet
Détruire des centaine d’hectares de forets est inacceptable
Dégrader la vie des riverains en les exposant a des risques sanitaire ne peut pas etre aceptée

Vent Debout Medoc Eoliennes

Une communication … très ameliorée ?
20 jours pour une publication Sud Ouest du CR réunion d’ouverture, (je connais deja la reponse !)
et une video conference catastrophique à Bordeaux …

voir piece jointe PDF si l’envoi est possible, ce que je crains !

JYN

 

Afin de respecter le droit d’auteur, nous ne pouvons pas publier des articles de presse dans leur intégralité sans l’autorisation du journal.

Francois HINAULT

Je suis définitivement contre l’Eolien sur terre comme en mer.

Alain CHAMBORD

Le promoteur éolien Valorem, par sa dizaine d’aérogénérateurs, s’apprête à défigurer le Médoc sur les communes de Lesparre et d’Hourtin.
La laideur vrombissante de ces turbines géantes va transformer notre forêt en site industriel pour le plus grand profit de Valorem au détriment de la qualité de vie dans cette partie de la presqu’île. L’environnement des ruraux sera pollué par cette énergie inutile, coûteuse, non recyclable, dont les nuisances sont visuelles et sonores : destruction du patrimoine naturel, atteintes à la biodiversité, danger pour les oiseaux, artificialisation des sols…
Qu’adviendra-t-il dans vingt-cinq ans ?
Compte tenu du coût exorbitant de leur démantèlement, non assumé par le promoteur, Lesparre et Hourtin conserveront cette friche industrielle qui aura saccagé une partie du Parc naturel du Médoc.
Le promoteur Valorem vit grâce aux subventions massives venues de l’Etat par le biais de nos factures d’électricité qui ont augmenté de 50 % en dix ans à cause de la contribution au service public de l’électricité (CSPE) devenue hors de contrôle pour promouvoir le lobby éolien. Plus de dix milliards en 2022 pour produire moins de 10 % de la consommation électrique !
Avec un tel niveau de subvention, ne faut-il pas craindre que la mise en oeuvre de la politique éolienne s’accompagne d’un développement de la corruption ?
L’éolien, très gourmand en foncier et donc en biodiversité mais aussi en ressources minérales (métaux, béton…) n’a pas d’utilité pour faire baisser les émissions de CO2. En effet, les caprices du vent et l’impossibilité de stocker l’énergie intermittente obligent les fournisseurs d’électricité à compenser ces graves défauts par des centrales à charbon et à gaz très polluantes. L’Allemagne illustre cette impasse, qui, après avoir fermé ses centrales nucléaires, après s’être couverte d’éoliennes, doit maintenant recourir aux énergies fossiles pour s’éclairer, se chauffer et faire tourner ses usines. Le champion autoproclamé de l’écologie est devenue le plus grand pollueur d’Europe !
L’implantation d’aérogénérateurs en Médoc contribuerait à encourager cette trajectoire anti-écologique.
Un monde fondé sur les énergies renouvelables et intermittentes, l’humanité l’a pratiqué pendant des milliers d’années avant la révolution industrielle, un monde où l’espérance de vie atteignait péniblement trente ans.
Le gouvernement a rhabillé en politique climatique la subvention massive des aérogénérateurs dont le résultat est nul puisque cette électricité se substitue au nucléaire qui lui, en produit abondamment, de façon régulière et sûre, à un bien moindre coût, avec deux fois moins d’émissions de CO2 sur l’ensemble de son cycle de vie.
L’énergie éolienne n’a rien de renouvelable ou de vert. Elle nourrit des promoteurs comme Valorem qui se parent des habits de l’écologie pour faire de l’argent facilement sur le dos des concitoyens ruraux.
Pour s’opposer à cette énergie intermittente qui défigure déjà la France et bientôt peut-être le Médoc, la solution c’est la réelle relance du nucléaire, dont nous apercevons un de ses fleurons sur la rive droite de l’estuaire, à Braud et Saint-Louis.

Christine DELSALLE

L’installation de ce parc éolien dans le Médoc serait préjudiciable à la faune sauvage notamment aux populations de cervidés très présentes sur ce secteur qui seraient contraintes de se déplacer, ce qui en outre génèrerait des risques pour la circulation automobile. Elle serait préjudiciable également aux oiseaux migrateurs avec des risques de mortalité élevée. D’autre part la hauteur et l’implantation au sol des éoliennes, outre le fait qu’elles défigurent et « bêtonnisent » le paysage, gênerait le passage des Canadairs et des moyens de lutte terrestre contre le feu dans cette zone classée à fort Risque incendie. Il serait préférable de rentabiliser les éoliennes déjà installées dans d’autres régions qui souvent sont à l’arrêt ou de développer l’éolien en mer. La forêt est fragile, protégeons là! Pour ces différentes raisons, je me prononce contre ce projet.

Didier RICHARD

L ete que nous venons de connaître fut en termes d incendie un été exceptionnel, il y a fort a craindre que ce type d événement devienne la norme dans les années a venir, tant et si bien qu à l issue de cet « été en enfer », il a été décidé, après plusieurs réunion entre acteurs de la défense incendie, de modifier la stratégie actuelle de lutte incendie et un plan incendie en a même découlé,

Dans le même temps la DREAL établissait la « Cartographie des zones propices au développement de l’éolien terrestre » ou le territoire médocain de Lesparre a Carcan était largement mis en avant pour ses aptitudes (selon les critères définis) a recevoir au cœur de ses grandes forets de pins des éoliennes, cependant dans ce document une annexe « enjeu feu de foret » disait ceci :

«  L’intensité exceptionnelle des feux de forêt de cet été n’avait pas été prise en compte jusqu’à présent et justifie un approfondissement. Aussi, à ce stade du projet, l’aléa . Feux de forêts / sera abordée dans la phase de consultation en cours. Cet enjeu pourrait être intégré à la cartographie des zones propices au développement de l’éolien terrestre selon les éléments évoqués dans les consultations départementales. À l’instar des autres jeux de données pris en compte, il s’agirait de cartographier cet aléa sur la base de données publiques disponibles en y associant des niveaux d’enjeux. In fine, la cartographie des zones propices au développement d’éolien terrestre pourrait par exemple prendre en compte les Plans de Prévention des Risques Naturels Feux de forêts ou utiliser l’évaluation de l’aléa feu de forêt du Plan Interdépartemental de Protection des Forêts Contre les Incendies 24-33-40-47, »

hors ce plan interdépartemental, consultable lui aussi sur internet, établi la zone du maquis de vignes Oudides comme étant zone a risque incendie au même titre d ailleurs que tout le massif boisé médocain,

Au cours de l enquête publique il a été aussi établi que l implantation d un parc éolien interdirait l accès des canadairs a moins de 600m des mats ce qui laisserait une zone de 9 a 10 km2 a proximité relative d habitations sans défense arienne dont l efficacité est reconnue de tous,
j ai eu l occasion dans le courant de la semaine de recueillir les témoignages de 2 pilotes de la  sécurité civile. A l occasion de ces témoignages ils ont pu me confirmer qu’ effectivement, et  contrairement a ce qui avait été avancé par certains au cours de la première réunions
publique , OUI la présence  d’éoliennes est un frein a l intervention des canadairs sur la zone
d implantation  et dans son périmètre :
« je suis pilote a la sécu je vous confirme que ne ne pouvons pas larguer à proximité des éoliennes comme a proximité des poteaux de ligne haute tension EDF. Tout obstacle nous gêne pour larguer car il faut que la trajectoire soit dégagée »
un second
« il est évident que nous essayons de larguer sur le feu en étant le bas possible autrement
l eau est vaporisée et vu la température sur un feu peu d efficacité lorsque l on largue trop haut. L idéal est environ 50 à 100 mètres de hauteur, tout obstacle plus haut nous empêche d être efficace et augmente nos risques qui sont déjà importants car en plus du critère de la hauteur il
faut que le largage s effectue à une vitesse la plus lente possible sans approcher le décrochage »

il faut donc prendre en compte cet élément car en cas d incendie la seule  voie  d’intervention
potentielle  engagera uniquement des moyens terrestres humain qui  auront a faire face a un
incendie juché a 100 mètres de hauteur au dessus de la forêt grâce et des réserves d eau disposées au sol,

pour terminer cette contribution je citerais quelques extraits du rapport d’enquête de Mr Clerguerou :

«  le risque de feu de forêt est un risque élevé »

« le commissaire enquêteur émet de sérieuses réserves sur le choix d’implantation du site en milieu forestier »

« lors d’un entretien avec le cadre ayant instruit le dossier au sdis de bordeaux, il a été précisé que l’intervention  des canadairs en présence d’éoliennes implique une zone d’exclusion de 600  mètres à partir du mat des éoliennes »

« le commissaire  enquêteur en tire la conclusion que la contrainte de zone d’exclusion pour les
canadairs semble ne pas avoir été prise en compte pour détermination de la distance minimale
des habitations. »

Et enfin « l’impact du risque incendie sur la sécurité des biens et des personnes est réel comme en témoignent les avis rendus par la DFCI33, le SDIS ,ainsi  que les mesures opérationnelles édictées par la
Direction  Générale de la Sécurité Civile quant à l’intervention des moyens aériens sur un parc éoliens »

Luc DEHON

Je suis partisan du scénario zéro, voici pourquoi.
Le nucléaire a toujours eu des compléments, heureusement qu’on n’a pas attendu l’éolien.
Il s’agit de l’hydraulique, de très peu de charbon, de très peu de pétrole et d’encore moins de gaz et de très peu de biomasse. Ce qui prouve bien qu’on ne peut pas dire non aux compléments ! La question n’est pas là.
La question est : comment remplacer les compléments émetteurs de CO2 par des compléments qui en émettent moins, voire pas du tout.
La réponse n’est pas triviale, mais ce qui est certain, c’est que ce n’est pas l’éolien qui peut y participer. En effet, son intermittence pathologique chronique ne peut le faire rentrer efficacement dans le mix énergétique, qu’accompagné de centrales à gaz, seules capables, par leur souplesse de fonctionnement, à l’instar de l’hydraulique, de garantir une production adaptée aux fluctuations de la demande, en palliant les fréquentes et inopinées pénuries de vent.
De plus, il n’est plus à démontrer que bilan carbone d’une éolienne est à peine un peu moins gênant que celui du gaz.
En conclusion, pourquoi détruire un puit de carbone de 10km2 dans un Médoc pas très venté de surcroit ?

Luc DEHON

Le nucléaire a toujours eu des compléments, heureusement qu’on n’a pas attendu l’éolien.
Il s’agit de l’hydraulique, de très peu de charbon, de très peu de pétrole et d’encore moins de gaz et de très peu de biomasse. Ce qui prouve bien qu’on ne peut pas dire non aux compléments ! La question n’est pas là.
La question est : comment remplacer les compléments émetteurs de CO2 par des compléments qui en émettent moins, voire pas du tout.
La réponse n’est pas triviale, mais ce qui est certain, c’est que ce n’est pas l’éolien qui peut y répondre. En effet, son intermittence pathologique chronique ne peut le faire rentrer efficacement dans le mix énergétique, qu’accompagné de centrales à gaz, seules capables, par leur souplesse de fonctionnement, à l’instar de l’hydraulique, de garantir une production adaptée aux fluctuations de la demande, en palliant les fréquentes et inopinées pénuries de vent.
De plus, il n’est plus à démontrer que bilan carbone d’une éolienne est à peine un peu moins gênant que celui du gaz.
En conclusion, pourquoi détruire un puit de carbone de 10km2 dans un Médoc pas très venté de surcroit ?
Serait-ce pour être le premier à faire une énorme connerie, pour compenser celle de Poitou Charente ?

Luc DEHON

Bonjour,
Comment peut-on avoir le toupet de qualifier 10km2 de forêt de « quelques arbres » ???
Cet ignoble euphémisme ne peut être que le masque d’une importante faiblesse argumentaire !

 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.
VALOREM tient à préciser que l’expression citée entre guillemets est celle de participants à la concertation préalable et ne saurait engager les porteurs du projet.

Ghislain MICHEL

je suis toujours contre pour les raisons suivantes sûrement récurrentes/
artificialisations des sols
nuisances d’environnement, notamment lors de la conception.
Rentabilité de l’ouvrage sans les subventions
Mesure du vent sans tenir compte du changement climatique
atteinte à la biodiversité et aux migrations
nuisance visuelle de tout le médoc
Couloir militaire proche
Gène pour les canadairs ou dash en intervention d’incendie
etc

Michel ROBERT

Bonjour. J’avais déjà envoyé une contribution lors de la première enquête concernant le parc éolien du Médoc. Un certain temps a passé depuis mais mon avis non seulement n’a pas varié d’un iota, mais je dirais qu’il s’est encore renforcé. Il est aberrant que la société VALOREM manifeste une incompréhension caractérisée face à l’opposition des habitants du Médoc. Leur projet a déjà reçu lors de la première enquête (qui n’était qu’un triste simulacre) une fin de non recevoir de la part d’une majorité de la population, et voilà qu’ils reviennent encore une fois à la charge …Quand cela cessera t-il ? Le site de Vignes Oudides (lieu sensible de la résistance pour Jacques Chaban-Delmas) n’a pas vocation a devenir le dépotoir de quelques édiles médocains dont il conviendrait d’évaluer le discernement. Je ne reviendrais pas sur les méfaits et l’impact négatif de l’implantation d’éoliennes au niveau du Parc Naturel Régional du Médoc car je craindrais de ne pas être exhaustif. Tout laisse à penser que ce projet est une aberration écologique qui nie le bien être d’une population ayant opté pour une qualité de vie avant tout. De plus, l’année 2022 aura mis en exergue, avec la vague d’incendies qui ont ravagé la région les limites par rapport à la sécurité d’un territoire et le survol des Canadairs.
Quand Georges Pompidou disait à l’attention des politiques, « qu’il fallait arrêter d’emmerder les Français », on comprend mal que certains n’aient pas de nos jours intégré toute la substance du message, surtout à la lumière des récents événements qui ont habillé de jaune nos villes et nos campagnes
Or, voilà que d’aucuns se sont mis en tête, sous couvert d’apporter leur obole à la transition énergétique, d’imaginer un projet destructeur et nocif allant totalement à l’encontre du plus grand nombre.
Mais ne sommes nous pas tous responsables d’octroyer des mandats électifs à des personnages dont les objectifs vont visiblement à l’encontre du bien public, de leurs propres enfants et témoignent outre une véritable incompétence d’une vision à très court terme.
Un dicton suggère que chaque village a son idiot. Il est inutile de chercher plus loin avec l’instigateur de ce projet.
Le Médoc a trouvé le sien !

Francis FAUCHEY

Bonjour,
je suis totalement contre ce projet !
Si on analyse les projets qui ont été mis en œuvre depuis 10 ans dans notre pays on constate que :
1) le bilan carbone de la mise en place d’une éolienne est déficitaire (production carbone : travaux, Ciment, transport, éléments mats pales, etc …) de nombreuses études ont été publiées sur ce sujet
2) les temps de production aléatoires, électricité non stockable
3) les budgets largement subventionnés par l’état (nos impôts donc !)
4) un recyclage de l’ensemble de l’installation contractuellement défini mais très souvent non respecté (il y a de nombreux exemples)

Enfin pourquoi détruire des forêts que nous seront bien content de trouver plus tard et utiliser le bois pour se chauffer quand les producteurs de Gaz et de Pétrole nous auront fermé les vannes !! Et cerise sur le gâteau ces forêts recycle le CO2 sans coût supplémentaire !!
On s’offusque de la déforestation en Amazonie ou en Afrique équatoriale mais pas chez nous ?

Joseph FRAGOMENI

Je suis d’accord sur ce parc éolien , surtout placé ou il est prévu.

José BERTIN

Dans un Médoc largement pourvu en parcs photovoltaïques le projet Valorem-Mairie de Lesparre ne trouve pas son utilité. Reprise de celui refusé en 2020, on ne peut accepter la mutilation de 10 ha de zone forestière de loisir aux portes de Lesparre. Risques incendies accrus, nuisances aux riverains dans un large périmètre, atteintes à la richesse environnementale attestée du secteur justifient le NON au projet.

José CERRA

En ce qui concerne les trajets migratoires, ils ne s’effectuent pas que sur les traits de côtes, cet endroit est particulièrement concerné, cela fait que 42 ans que j’habite dans ce secteur et j’ai pu voir de nombreux vols (grues cendrées, oies sauvages, palombes, grives, bécasses des bois qui comme les palombes restent un certain temps dans les forêts). Ces migration s’effectuent de fin octobre à décembre et de fin janvier à fin mars en général;
Lorsque le temps est mauvais en mer on peut voir des vols de mouettes, il y a aussi, tout au long de l’année des rapaces tels buses, éperviers, hiboux, chauves souris et bien d’autres oiseaux.
Tout cela est le fruit de ma propre observation et je défie quiconque de me prouver le contraire.

Murielle GARRIGOU

Dans le contexte actuel, où l’environnement, l’écologie, l’approvisionnement en électricité, sont au centre des débats, je pense qu’il est préférable de couper quelques arbres pour une éolienne que des hectares d’arbres pour un parc photovoltaïque et pour le même résultat.

Bernard GUIRAUD

Je suis Pour ce projet
A ce jour a t-on le choix de dire non à des énergies complémentaires au nucléaire ?
Ce projet sur le Medoc serait le premier dans l’ancienne région Aquitaine alors que le SRADET voté par la Region préconise d’installer des parcs éoliens dans notre secteur afin de compenser les nombreux parcs dans les deux ex autres régions (Poitou Charente et Limousin)

Patrick JAMMES

Une fois de plus, les gens attirés par l’argent facile (location du terrain) vont tomber dans le piège de Valorem qui voit dans ces éoliennes un très bon coup (ils vont se faire de l’argent sur le dos des contribuables) et rachat de l’énergie à des prix aberrant et hors normes.
Ces éoliennes, financées par le public (voir la taxe CSPE sur les factures d’énergies) sont polluantes :
visuellement,
éclats lumineux,
dénature le paysage (baisse du prix des ventes de maison)
des particules graisseuses et autres..
Leur rendement est inférieur à 30 % (sur terre), un peu plus en mer mais ???.
Quant à la polluant carbone que certains passent outre, elle n’est pas neutre.
-Transport des éléments sur des convois spéciaux,
-ferraillage et bétonnage du socle qui a la fin de vie n’est pas entièrement enlevé (seul la partie visuelle est retirée) contrairement à ce qui est dit,
-création d’une plateforme (pour chaque éolienne) de 1500 m2 (qui reste à vie)
-création de chemins (servant à l’acheminement des matériaux et après pour l’entretien des éoliennes (graissage, etc..)),
-utilisation d’une grue de 1000T pour le montage du fut et de la nacelle munie de ses trois pales et pour finir passage des câbles sous terre.
Et à la fin de vie des éoliennes, rebelote pour le démontage de l’éolienne mais une grande partie du socle reste (celle enterrée) ainsi que la plateforme (12 dans le cas présent) et les chemins dédiés dont le cout de retrait serait prohibitif, mise en décharge des pales en carbone non recyclables. Et parfois, certains éléments, pales, fut, restent sur place car le promoteur a oublié de mettre de coté de l’argent pour le démontage, la personne n’en parle sauf les initiés.
Au final, un parc éolien est une sorte d’escroquerie qui coute cher à tous mais qui rapporte aux actionnaires ou promoteurs.
Il ne faut surtout pas s’étonner de l’augmentation du cout de l’énergie car il faut bien payer et amortir ces champs d’éoliens ou ces fermes solaires qui pour ma part ne font pas une part belle pour une écologie durable, non punitive et adaptée dans le temps.
Des éoliennes étaient prévues dans les marais du Blayais mais une opposition forte s’est faite vis à vis de ces moulins à vent polluants et destructeur de la faune

Michel GHISLAIN

Je suis contre ce projet ; il existe des endroits plus appropriés, plus loin des habitations.

M et Mme Dominique et Michèle LENEE

Bonjour,
Nous sommes entièrement d’accord pour le projet du parc éolien en Gironde sur la commune de Lesparre-Médoc.
Il y a tellement d’espace nature pour installer les éoliennes sans déranger qui que ce soit!! Et sans mettre en péril la faune et la flore!!!
Nous préférons voir des éoliennes plutôt qu’une centrale nucléaire à bout de souffle comme celle de Blaye !! Elles sont dangereuses et nocives pour l’homme, la flore et la faune!!
Bref, nous sommes à 100% pour le parc éolien!!!!
Cordialement,
M et Mme Lénée.

Franck SAUDMON

Lors de l’enquête public de 2019
_24 organismes sur 28 exprimés ont donnés un avis défavorable (Viticulteurs, forestiers, asso de protection de la nature).
_les 4 communes riveraines du projet (St Germain, Naujac, Hourtin, St Laurent) ont donnés un avis défavorable
_sur 1400 contributions 82% des participants on donnés un avis défavorable.
Personnellement je n’est pas changer d’avis je suis contre ce projet. Tous comme la préfecture qui a rejeter la demande ICPE en 2020.

 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

VALOREM tient à préciser que le projet n’a pas été rejeté par la préfecture, il a été retiré de l’instruction à l’initiative de VALOREM afin de le retravailler en prenant en compte les recommandations du commissaire enquêteur, notamment vis-à-vis du manque de concertation avec le public, mais également des évolutions règlementaires liées à la sécurité routière et incendie et à la prise en compte de l’environnement.

Nicolas CRUCIFIX

NON aux machines!!!!! voici pourquoi: Depuis dix ans , un subterfuge avait exclu des contraintes environnementales les socles des éoliennes en béton de plusieurs milliers de tonnes chacun. Cette mesure est d’une part contraire aux Directives Européennes, et surtout, les experts confirment que ces immenses socles en béton polluent énormément le sous-sol à terme et notamment les ressources en eau. Les propriétaires qui louent leur terrain ne sont ni informés ni indemnisés et vont se retrouver avec des terrains pollués inutilisables et même responsables de ces pollutions !!! Une réponse ministérielle à la question d’un parlementaire le reconnait depuis 2018.

Les pales des éoliennes sont en matériaux de synthèse et résine et n’ont qu’une durée de vie limitée de quelques années. Leur renouvellement périodique crée actuellement un gisement de 200 000 tonnes de déchets difficiles à recycler. Les promoteurs éoliens n’ont rien fait depuis 15 ans pour prévenir ce problème. Bien pire, ils s’apprêtaient à refiler ces déchets dans la filière publique subventionnée. Le Ministère des Finances prévient qu’il n’en est pas question et que les promoteurs doivent prendre ce coût colossal à leur charge, ce qu’ils n’ont pas prévu. Des stockages discrets existent déjà un peu partout, et même des destructions sauvages très polluantes. De plus, on enregistre de nombreuses maladies professionnelles et cancers chez les fabricants de pales soumis à des délais rapides pour plus de profits.
Dernier point au moins aussi important que le problème de l’amiante : les alternateurs des éoliennes sont élaborés à base de lanthanides, ces terres rares spéciales qui dopent les aimants. On connait déjà le gros problème des ordinateurs et téléphones portables pour quelques grammes. Il peut y en avoir 200 kilos par éolienne !!! De plus, avec l’usure, ces matériaux sont dispersés au vent à 100 m de haut jusqu’à 40 km à la ronde. Là encore, rien n’est prévu pour le moment. Leur extraction produit deux fois plus de déchets toxiques radioactifs que les combustibles nucléaires !! Un comble !!!
Il parait qu’on dit que les éoliennes sont une énergie propre ?

 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

Le béton est un matériau inerte qui ne pollue pas les sols. L’enfouissement des fondations d’une éolienne sont la plupart du temps agglomérés avec de gros blocs de rochers, sans incidences majeures pour les productions agricoles ou sylvicoles qui les accueillent. Des études d’impacts et environnementales sont par ailleurs systématiques.

La règlementation impose à l’exploitant d’excaver les fondations dans leur totalité « jusqu’à la base de leur semelle, à l’exception des éventuels pieux » et de les remplacer par des terres de caractéristiques comparables aux terres en place à proximité de l’installation (article R.515-101 et suivants du Code de l’environnement). Le coût est à la charge de l’exploitant comme mentionné dans le même article.

Les matériaux composites qui composent les pales d’éoliennes sont les mêmes que les coques des bateaux et sont pris en charge par des filières spécialisées dans le cadre d’une valorisation thermique ou énergétique. Il n’est en aucun cas possible de mettre en décharge les pales des éoliennes dans un pays de l’UE, ni d’abandonner des éoliennes sur le territoire français.

A l’heure actuelle, seules les machines utilisant les aimants permanents contiennent des terres rares, ce qui représente un peu moins de 10% du parc éolien français (essentiellement les éoliennes offshore). Cela ne concerne pas le modèle de machine pressenti pour le projet de Lesparre-Médoc. Dans le cas d’un démontage, ces terres rares (APTR) sont intégralement récupérées et non broyées pour être ensuite recyclées et surtout réutilisées. Les APTR peuvent en effet être réutilisés dans le secteur de l’industrie automobile, et des méthodes de recyclage par décrépitation à l’hydrogène sont également très prometteuses d’un point de vue environnemental. La durée de vie relativement longue des éoliennes laisse penser que des volumes conséquents seront à recycler d’’ici 2030 et que ces méthodes seront appliquées au niveau industriel.

Questions

Didier RICHARD

je déplace ici 2 deux questions que j ai posées suite a la parution d un article dans sud ouest le 22 12 2022

« Le médoc est l’endroit le plus propice pour accueillir des éoliennes en matière de vent » là encore ce propos ne coïncide pas avec ce que j’ai entendu au cours des réunions. Il avait été établi au cours de l’atelier découverte du site que c’était un gisement de vent moyen (6.4 m/sec) et que c’était l’apport nouvelles technologies qui permettait de le rendre exploitable. (Plus haute et plus de surfaces toilées). D’ailleurs il me semble qu’au cours de la réunion de clôture Valorem annonçait un équivalent de 2200 heures pleines / an ce qui je crois amoindri notablement les prévisions de production du site initialement annoncées. les productions annoncées dans les brochures n étaient elles pas supérieures ? d ou vient cette différence?

Et enfin « ce projet est bon pour le médoc en matière d’emploi » au cours des réunions il avait été dit que le site pourvu d’éoliennes danoises en partie fabriquées sous License en Chine serait télé piloté, télé surveillé et télé maintenu depuis Bègles que les rares intervenants de dernier recours seraient disponibles dans un rayon d’éloignement de 2 h max du site ce qui offrait assez peu de possibilité d’emploi permanent à temps plein sur le site hormis quelques contrats, là encore intermittents, pendant la phase de chantier . Quels seraient les emplois pérennes ouverts à la population locale par Valorem ? Et surtout combien et quel profil ?

 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

Le dossier de concertation parle d’un gisement de vent d’environ 6,55 m/s à 140 m. C’est un ajustement à la marge entre mi-2022 et fin 2022. En revanche, le nombre d’heures n’a pas été évoqué dans les documents, où il est question de productions (en GWh/an) qui diffèrent en fonction des scénarios (du nombre, type et hauteur de machine). Nous pouvons dans tous les cas confirmer que le Médoc possède un gisement de vent intéressant au regard des technologies actuelles d’éoliennes.

VALOREM est une entreprise girondine qui emploie près de 400 personnes. Certains des salariées habitent dans le Médoc et travaillent au siège situé à Bègles. Du fait de son positionnement géographique dans le même département, VALOREM est déjà pourvoyeur d’emplois pour les médocains (profil de techniciens à cadres sur un éventail large de métiers : ingénieurie, comptabilité, RH, informatique, bureaux d’études, BTP, maintenance, logistique …). Par ailleurs, le projet, à l’image d’un chantier pour une entreprise de BTP, ne peut créer que quelques postes dédiés, la majorité des heures de travail très locale étant effectuées durant le chantier (VRD, centrales à béton) et l’exploitation du parc (maintenance des machines, débroussaillement).

Cedric PEYRAUD

Bonjour

De quoi est composé les chiffre d’affaires de VALOREM ? Quelle est la Part des Subventions ?

 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation. 
Pour vous répondre d’abord sur le chiffre d’affaires de VALOREM, ce dernier était d’environ 101 millions d’euros en 2021, composés comme suit :
– Vente d’électricité : 87m€
– Développement (prestation) : 9,5m€
– Construction (prestation) : 0,5m€
– Maintenance (prestation) : 4m€
– Autres : 0,7m€
Vous pouvez retrouver le détail de nos comptes consolidés 2021 sur notre site, au lien suivant à partir de la page 23 : https://www.valorem-energie.com/wp-content/uploads/sites/2/2022/10/VALOREM-RA-VALOREM-Optimise-1.pdf 
Sur la part des « subventions », pour bien comprendre de quoi nous parlons il faut d’abord revenir sur le fonctionnement des mécanismes de soutien aux énergies renouvelables dans le secteur électrique. La majorité de nos parcs bénéficie de contrats dits « d’obligation d’achat » ou de « complément de rémunération » :
– Dans le cadre de l’obligation d’achat, (système qui n’est plus en vigueur) pour l’éolien et le photovoltaïque : l’intégralité de l’énergie produite injectée était rachetée par un acheteur obligé ou un organisme agréé à un tarif défini à l’avance dans un contrat ;
– Dans le cadre du complément de rémunération (en vigueur depuis 2016 pour l’éolien et le photovoltaïque) : le producteur vend directement sur le marché, et perçoit une prime par MWh injecté sur le réseau. Cette prime est égale à la différence entre le tarif de référence fixé dans un contrat et les revenus issus de la vente de l’électricité.
Pour expliquer ce mécanisme simplement, la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) ouvre des appels d’offre, auxquels nous postulons en proposant un prix pour l’électricité vendue par notre parc. Un processus de mise en concurrence s’opère ensuite, et la CRE note les différents candidats selon plusieurs critères, notamment le prix. Elle définit également un tarif cible (à titre indicatif, ce dernier était de 64,52€/MWh pour les appels d’offre éoliens début 2022). A l’issue de ce processus, nous obtenons un tarif qui nous garantit de vendre notre production à un certain prix dans la durée, et donc d’avoir de la visibilité sur nos revenus. 
Pour illustrer le fonctionnement pratique de ces mécanismes de soutien, imaginons un parc qui a obtenu un tarif à 65€/MWh lors d’un appel d’offre. Quand le prix de marché est à 40€/MWh, il recevra 25€/MWh de soutien.  Dans le cadre du complément de rémunération, la production est vendue à 40€/MWh, et une prime de 25€/MWh est versée au producteur. 
Quand les prix de marché sont supérieurs au tarif obtenu en appel d’offre, c’est le producteur qui reverse l’excédent à l’état. Imaginons un prix de marché à 100€/MWh (voire supérieur en ce moment lié à la crise de l’énergie), le producteur reverse alors 35€/MWh à l’état (prix de vente du MWh sur le marché – tarif /MWh obtenu lors de l’appel d’offre).
Pour en revenir à VALOREM, nous avons perçu sur 2021 environ 10,5m€ dans le cadre des mécanismes de soutien, et nous devrions avoir reversé environ 25,8m€. En définitive, nous n’avons donc pas touché de subventions en 2021, au contraire, c’est nous qui avons reversé 15,3m€ à l’Etat. Cela devrait éfgalement être le cas pour l’année 2022.
Pour en savoir plus sur ces mécanismes de soutien aux énergies renouvelables, vous pouvez consulter le site de la Commission de Régulation de l’Energie : https://www.cre.fr/Transition-energetique-et-innovation-technologique/soutien-a-la-production/financement-du-soutien-aux-enr

Frédéric DELSALLE

Bonjour
Le projet ne pourrait-il pas d’intégrer à proximité de la 1215 en regard de la zone commerciale de Lesparre ou faut-il vraiment l’éloigner de la zone urbaine ?
Accès simplifié et desserte plus simple lors des travaux et des connexions.
Après les panneaux solaires, les chasses privées clôturées, les champs fermés, nous sommes sur un élément de plus du mitage de la forêt dans un parc NATUREL régional Je ne connais pas le contenu de la charte mais il me semble important de s’interroger sur l’ensemble du territoire et pas seulement sur un projet supplémentaire au niveau d’une commune et qui présente à lui seul un très fort impact.
Les projets successifs ne semblent pas pas tenir compte de la vision d’ensemble du Médoc.
Cordialement.
Frédéric DELSALLE

 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation. 

La règlementation pour l’installation d’un parc éolien impose une distance d’au moins 500 mètres de l’habitation la plus proche, ce qui exclut de fait la possibilité d’installer un parc éolien en zone urbaine.

Le site choisi de Lesparre-Médoc a été identifié à l’issue d’études de pré-faisabilité réalisées par VALOREM, qui ont permis de déterminer que le site soit :
– éloignés d’au moins 500 mètres de l’habitation la plus proche ;
– facile à relier au réseau électrique haute ou moyenne tension;
– faciles d’accès ;
– d’une taille suffisante pour accueillir le projet.

Les sites choisis pour l’implantation de parcs éoliens doivent répondre à des règlementations très strictes afin d’éviter les conflits d’usage et respecter les paysages, le patrimoine, l’environnement et la biodiversité. Ils ne peuvent pas être :
– situés à l’intérieur ou à proximité de secteurs architecturaux ou paysagers (sites emblématiques, paysages remarquables, sites inscrits ou classés…) ;
– une contrainte pour les zones militaires (présence de radars), les zones de passage d’avions en basse altitude ;
– installés dans des zones de conservation de la biodiversité.

Concernant la charte du PNR, celle-ci donne l’orientation (p.121) de « favoriser la transition énergétique » en proposant d’ « accompagner le développement des énergies renouvelables » pour permettre « d’atteindre une plus grande indépendance énergétique en utilisant les ressources locales abondantes (soleil, vent, bois, …) faiblement émettrices de GES et dont l’approvisionnement est sûr et maitrisé ». Pour cela, la charte propose une carte des « zones de contraintes et de vigilance pour le développement d’équipements éoliens » (p.125). La zone d’implantation potentielle du projet se situe en dehors des zones sensibles identifiées sur cette carte.

Cedric PEYRAUD

Bonjour

A quelle date est prévue l’enquête publique ?

Sur la plaquette VALOREM, il est indiqué juin 2024. Dans l’article de Sud Ouest, M GRANDIDIER parle de juin 2023…….

 

Nous vous remercions pour votre contribution. 

L’enquête publique est aujourd’hui prévue pour juin 2024, comme cela est mentionné dans les documents de concertation et de communication.

Il est possible qu’une erreur ait été faite dans le journal Sud Ouest, dont l’article ne cite d’ailleurs pas M. Grandidier quand il en parle.

De manière générale, l’enquête publique intervient environ 1 an après le dépôt de la demande d’autorisation environnementale. Au vu des débats et des études supplémentaires qui nous ont été suggérées lors de la concertation préalable, il est possible que nous mettions plus de temps à déposer le dossier et que l’enquête publique soit décalée d’autant.

JOSE CERRA

Sur le journal SUD OUEST et sur l’émission TV7 MR GRANDIDIER dit que la date de l’enquête publique du commissaire enquêteur serait en date JUIN 2023 , sur le calendrier prévisionnel , elle est en date JUIN 2024 ,sur la plaquette que vous avez diffusé pouvez-vous certifier qu’elle est la vrai date envisagée?? QU’ELLE INCOHERANCE AU NIVEAU COMMUNICATION!!!!!!

 

Nous vous remercions pour votre contribution. 

La date envisagée pour l’enquête publique est bien juin 2024, comme cela est mentionné dans les documents de concertation et de communication.

Il est possible qu’une erreur ait été faite dans le journal Sud Ouest, dont l’article ne cite d’ailleurs pas M. Grandidier quand il en parle.

De manière générale, l’enquête publique intervient environ 1 an après le dépôt de la demande d’autorisation environnementale. Au vu des débats et des études supplémentaires qui nous ont été suggérées lors de la concertation préalable, il est possible que nous mettions plus de temps à déposer le dossier et que l’enquête publique soit décalée d’autant.

Lydia PAUC

Pourquoi n’y a t il pas des simulations visuelles depuis tous les hameaux environnants ?
Conneau, plassan, Chéoutre, Magagnan, gausseran

 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

Les ateliers de la concertation préalable ont permis aux participants de proposer plusieurs « points de vue » du territoire depuis lesquels de nouvelles simulations ou photomontages pourront être réalisés afin de mieux visualiser les impacts paysagers du projet. Parmi eux, plusieurs hameaux environnants ont ainsi été retenus par le porteur du projet (Plassan, Conneau, Chéoutre, etc.).

Ces sites seront ainsi pris en compte pour de nouvelles simulations visuelles si le projet était poursuivi.

Claire LEZIER

Qui payera la différence de la valeur de la maison qui va terriblement decôter?

 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

D’après les conclusions de l’Ademe rendues dans son étude sur l’éolien et l’immobilier publiée en mai 2022, pour les biens distants de moins de 5 km d’un parc éolien le nombre de transactions immobilières n’est généralement pas affecté par la présence d’éoliennes, et l’impact de ces dernières sur le prix est nul ou non significatif, parfois faiblement négatif – une perte de l’ordre de 1,5% du m² (avec un écart de -5% à +2%), « soit 5 à 15 fois moins que la marge d’appréciation des agents immobiliers en milieu rural ». Cet impact est comparable aux autres infrastructures telles que les lignes haute tension ou les antennes de télécommunication.

A plus de 5km d’un parc éolien, l’étude de l’ADEME ne trouve pas d’impact. Ces résultats sont cohérents vis à vis des autres études fiables conduites au niveau international (voir l’étude bibliographique présente dans le rapport). Sur les biens d’exception (château, manoir, …), de possibles dévaluations n’ont pas pu être corroborées par des éléments quantitatifs. Le volume de ce marché est très faible, précise le rapport : entre 2015 et 2020, les maisons dont le prix est supérieur à 700 000€ représentent 1% des transactions de maisons en France, et les maisons situées à moins de 2,5 km d’une éolienne représentent 2,8% des transactions.

Vous pouvez consulter le rapport de l’ADEME au lien suivant : https://librairie.ademe.fr/cadic/7130/rapport_final_eolien_immobilier.pdf

José CERRA

Sur le dossier paysager, il y a eu des prises de vues plus proches du projet du parc éolien, pourquoi , n’avons-nous pas pu les visionner , elles montrent la réalité de la pollution visuelle de ces machines ?
J’en prends pour preuve celle de Chéoutre, où il y a un gîte, de là on aperçoit le mât de mesure (140 mètres) qui dépasse de la forêt d’environ 80 mètres. Si l’on rajoutais la longueur de la pale (80 mètres) cela ferait 160 mètres de dépassement.
D’autres points de vue stratégiques ont été « oubliés »,
1) sur la D4, depuis la stèle commémorative du Roquet, proche de mon domicile, qui avait déjà été visualisé en son temps par l’ancien chef de projet Thomas Sénant, les pales étaient parfaitement visibles.
2) Depuis Saint Gaux, croisement de la D1215 et de la D4
3) Depuis le centre équestre, chemin du Hereyrat
4) Chemin des Bouchonnets au Pouyau
Beaucoup d’endroits stratégiques qu’il serait très intéressant de voir, ont-ils été mis à l’écart intentionnellement ?
De plus une vidéo depuis le sommet de la tour de l’Honneur de Lesparre serait intéressante.
Et d’autres encore car sur 16 endroits de vidéos faites seulement 6 ont été visibles, et comme par hasard, il s’agit de pratiquement les plus lointains!!!
J’espère que tous ces sites seront visibles sur la vidéo que vous devez en principe (?) mettre sur le site d’après la dernière réponse que vous m’avez faite à ce sujet. Je souhaite que vous intégriez toutes les vidéos que je vous ai signalées, pour que nous puissions nous faire une idée de la réalité.
Vous argumentez que la forêt pourrait masquer en partie les éoliennes, ce n’est pas un argument valable pour moi, car cette forêt est exploitée par les sylviculteurs, entre autres, et la vérité d’un jour n’est pas celle du lendemain, et lorsque l’on effectue des coupes dans cette forêt, ce qui est fait régulièrement, il faut attendre au moins 20 ans pour que le même barrage visuel soit reconstitué.

Nous avons bien pris en compte votre demande et vous remercions pour votre contribution. 

Comme cela a été rappelé en réunion de clôture le 19 décembre, plusieurs « points de vue » proposés par les participants lors des ateliers ont été retenus par le porteur du projet et pourront faire l’objet de nouvelles simulations ou photomontages afin de mieux visualiser les impacts paysagers du projet. Parmi ceux-ci figurent notamment Saint-Gaux, le Pouyau. La Tour d’Honneur de Lesparre figurait déjà parmis les points de vue du premier dossier et sera repris pour le prochain dossier si le projet est réengagé.

Nous vous proposons d’intégrer vos autres propositions (la stèle commémorative du Roquet et le centre équestre chemin du Hereyrat) à la liste des points de vue qui seront pris en compte si le projet était poursuivi.

Didier RICHARD

je rappelle ici deux questions, parmi bien d autres, restées sans réponse au cours d un précèdent atelier :
1 Qu’ est ce qui justifie que Valorem via sa filiale cœur Médoc Energie préfère payer des loyers pendant 25 ans pour les parcelles concernées a faible valeur foncière plutôt que d acquérir les dites parcelles en son nom propre ? en effet il semble que le cumul des loyers sur les périodes envisagées dépasserait de très loin le prix d acquisition de ces parcelles ? Cet usage des promoteurs d éolien qui consiste a installer leur patrimoine industriel sur les terrains d autrui me parait bien surprenant!
2 Une autre question porte sur la stratégie évitement/limitation/compensation des impacts écologiques autant j ai cru comprendre le concept de compensation lorsqu’ il s agit d impact sur la flore il suffirait pour chaque hectare de foret qui changerait de destination en devenant un site de production industrielle de replanter a l identique cette même surface sur un site artificialisé a proximité pour le rendre a la foret ? quel site serait concerné ? En revanche ce que je n ai pas compris c est en matière d impact sur la faune comment déplacer celle ci ? Comment compenser pour les espèces endémiques la perte de leur habitat?
Comment compenser les inévitables collisions des oiseaux avec les éoliennes ? Comment compenser les impacts sur les migrations ?

 

Nous vous remercions pour votre contribution.

En réponse à votre question 1 :

C’est un choix de l’opérateur qui n’a pas vocation à être propriétaire foncier (qui est un statut spécifique). Cela s’explique par le caractère réversible de l’installation et le risque de dérégulation des prix des terrains du fait des montants proposés.

En effet, le prix d’acquisition des parcelles serait celle d’une parcelle d’éolienne et non d’une parcelle forestière. Au lieu d’une promesse de bail, nous ferions une promesse de vente conditionnée à la levée des conditions suspensives qui garantissent la possibilité de construire le parc éolien. Ainsi la valeur de la parcelle est en gros le cumul de loyers sur 20 ans indexé sur le coût de la main d’œuvre et des matériaux soit plus de 300 000€ (pour 3000 m²) contre 25000€/ha pour une parcelle forestière.

En réponse à votre question 2 :

Il y aurait deux types de compensation dans le cas du projet de Lesparre : la compensation forestière et la compensation écologique (qui inclut la « flore » dans sa dimension écologique uniquement). Ces démarches sont mises en ouvre sur l’intégralité du site en fonction des surfaces impactées.

Le défrichement d’un espace boisé entraînant un changement de nature est soumis (suivant la surface) à une autorisation préalable. L’obtention de l’autorisation préalable au défrichement (Dossier de Demande d’Autorisation de Défrichement) est elle-même conditionnée par la mise en place de mesures de compensation.

La mise en œuvre de la compensation forestière peut s’opérer à travers 3 cas de figures :

  • Soit par la mise en œuvre d’un boisement compensateur (programme de reboisement) sur des terrains autres que ceux défrichés et sur une surface égale à la surface défrichée, assortie d’un coefficient multiplicateur compris entre 1 et 5 (fonction des rôles économiques, écologiques et sociaux du massif impacté), sur une période de 20 ans ;
  • Soit à travers le versement d’une indemnité au Fonds Stratégique de la Forêt et du Bois ;
  • Soit par une mixité entre boisement compensateur et indemnité

Pour la compensation écologique, dès lors qu’un effet dûment identifié comme impactant n’est pas totalement supprimé à travers des mesures d’évitement et/ou de réduction, le maître d’ouvrage a l’obligation de mettre en œuvre des mesures compensatoires. Les mesures de compensation doivent permettre de retrouver la qualité environnementale du milieu impacté, à un niveau au moins équivalent à l’état initial, et si possible, d’obtenir une plus-value écologique.

La compensation écologique s’opère à travers quatre principes directeurs :

  • L’équivalence écologique a pour objectif l’absence de perte nette assortie d’une obligation de résultats permettant à minima d’atteindre une neutralité écologique (pertes = gains) ;
  • L’additionnalité, c’est à dire apporter une plus-value écologique par rapport à l’état initial du site de compensation ; 
  • La proximité géographique encourage à compenser au plus proche du site impacté, là où les chances de succès en termes de reconstitution ou de restauration sont élevées, en tenant compte des caractéristiques, telles que la diversité des habitats, la connectivité de l’habitat, les exigences écologiques des espèces et l’occupation des sols sur les terrains adjacents ;
  • La temporalité encadre la durée des mesures de compensation pour des effets à long terme, exigeant que la compensation soit « effective » pendant toute la durée de l’impact.

Concernant les effets sur la faune, je vous invite à consulter le tableau p. 34 et 35 du dossier de concertation, dans lequel les principaux impacts sur les espèces emblématiques y sont décrits. Les impacts sont plus ou moins forts en fonction des scénarios. Le but des alternatives proposées étant de les minimiser, vous constaterez que les impacts vont de faible à fort pour la variante à 12 éoliennes, faible à modéré pour la variante à 9 éoliennes et négligeable à très faible pour l’implantation à 8 éoliennes.

Cela est rendu possible grâce à une stratégie d’évitement des enjeux forts pour la faune et la flore (évitement de destruction d’habitats), par l’adaptation du calendrier des travaux, le balisage des zones à enjeux durant le chantier. Dans le cas d’un évitement impossible, nous avons chercher à réduire l’impacts en évitant de maintenir une végétation attractive aux pieds des machines, en maintenant un balisage rouge la nuit pour prévenir les collisions des oiseaux, en mettant en place des plans de bridages permettant un arrêt programmé des machines pour éviter tout risque de collision avec les chauves-souris, en réduisant l’emprise au sol des éoliennes au sein des pinèdes.

Enfin, si l’impact résiduel (après mesures évitement et réduction) n’est pas très faible ou négligeable, il doit être mis en place des mesures compensatoires. Celles-ci consistent à la recréation d’habitat propice au développement et à la reproduction des espèces. En fonction des espèces, il est possible de le faire sur place (recréer une mare pour les amphibiens, par exemple) ou en dehors de la zone d’étude (récréer un site favorable pour des rongeurs qui puissent attirer les rapaces).

Serge URBANO

Compatibilité d’un parc éolien terrestre industriel dans un écosystème forestier à valeur écologique et paysagère d’un territoire classé en PNR avec sa mission de protection du patrimoine naturel et des paysages au titre R 333-1 du code de l’environnement

 

Nous vous remercions pour votre contribution. 

Les parc éoliens terrestres relèvent des Installatios classées pour l’environnement (ICPE) et sont soumis à autorisation enviropnnementale (l’équivalent du permis de construire pour une maison). Dans la demande d’autorisation environnementale doit figurer l’étude d’impact: celle-ci doit aborder les impacts positifs et négatifs du projet pour l’ensemble des thématiques environnementales. Le choix d’implantation fait donc l’objet d’une analyse multicritères qui vise à déterminer, une fois que les mesures d’évitement, réduction ou compensation ont été mises en place, si la présence d’éoliennes est compatible avec son environnement.
Par exemple, en fonction des scénarios proposés dans le cadre de la concertation, les experts ont considéré les impacts de « modéré » à « faible » pour 9 éoliennes, et de »faible » à « nul » pour le scénario à 8 éoliennes.

Quant au PNR, il dispose d’une charte disponible en ligne : https://www.pnr-medoc.fr/la-charte-de-territoire.html avec l’orientation (p.121) de « favoriser la transition énergétique » en proposant d' »accompagner le développement des énergies renouvelables » pour permettre  » d’atteindre une plus grande indépendance énergétique en utilisant les ressources locales abondantes (soleil, vent, bois, …) faiblement émettrices de GES et dont l’approvisionnement est sûr et maitrisé ». Pour cela, la charte propose une carte des « zones de contraintes et de vigilance pour le développement d’équipements éoliens » (p.125). La zone d’implantation potentielle du projet se situe en dehors des zones sensibles identifiées sur cette carte.

Serge URBANO

– Nom des bureaux d’étude travaillant sur la biodiversité ?
– Nature et méthode des études sur l’impact des éoliennes, au sol et en hauteur (canopée et pales) sur les différentes espèces (chacune ayant des exigences écologiques spécifiques) de chauves-souris et d’oiseaux au sein de l’écosystème forestier de l’AEI de 455 ha ;
– Nature et faisabilité des mesures compensatoires pour répondre aux impacts des éoliennes suivant les différents espèces de chiroptères et d’oiseaux (zones de chasse, de reproduction, couloirs de déplacements et migratoires, …) au sein de l’écosystème de l’AEI de 455 ha ;
– Méthode pour déterminer les catégories d’enjeux pour assurer le bon état de conservation (notamment cf DHFF) et répondre à la responsabilité du territoire (ex espèces à PNA, noyau populationnel d’Elanion blanc au domaine vital de 900 à 1.800 ha, …) ;
– Implantation d’un parc éolien dans un écosystème forestier avec le potentiel documenté de collision pour les espèces, notamment protégées

 

Bonjour Monsieur,

Nous vous remercions pour votre contribution. 

Le bureau d’études travaillant sur le projet s’appelle NCA Environnement.

Pour réaliser leurs inventaires et analyses, les bureaux d’études naturalistes basent leurs méthodes de qualification des enjeux, impacts et mesures sur le Guide relatif à l’élaboration des études d’impacts des projets de parcs éoliens terrestres (https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Guide_EIE_MAJ%20Paysage_20201029-2.pdf, version révisée octobre 2020).

En cas de destruction potentielle d’espèces protégées, animales ou végétales, ou de leurs habitats, une demande de dérogation au titre des articles L. 411-1 et L. 411-2 du Code de l’Environnement peut également être requise. De la même manière, la méthodologie des études s’appuie sur le Guide sur l’application de la réglementation relative aux espèces protégées pour les parcs éoliens terrestres (https://eolien-biodiversite.com/IMG/pdf/guide_eolien_especes_protegees.pdf, MEDDE (2014))

José CERRA

Où en est le projet de mise en ligne des vidéos concernant la projection des éoliennes sur site pour qu’un maximum de personnes puissent les visionner.
D’autre part, plusieurs de mes questions sont restées sans réponse (2 ou 3) et n’apparaissent pas sur la contribution en ligne.
J’espère obtenir une réponse cette fois-ci.

 

Nous vous remercions pour votre contribution. 

Comme cela vous a été précisé lors de la visite sur site, les vidéos ont été réalisées pour des visionnages en réalité virtuelle. De ce fait, les fichiers ne sont pas adaptés à une mise en ligne sur le site internet. Ils doivent être techniquement modifiés. Les vidéos adaptées devraient être mises en ligne la semaine prochaine.

Les participations en ligne, sont réparties en deux catégories (case à cocher dans le formulaire de dépôt) : questions et avis/contributions, cette dernière catégorie n’appelant pas de réponse particulière.

Didier RICHARD

suite a l atelier du 24 nov ,ou il a été plusieurs fois fait mention du choix du lieu de la zone d implantation selon des critères or a l occasion d un précédent atelier il avait aussi été entendu qu en terme de gisement de vent la zone choisie n etait pas non plus la meilleure . Hormis un terrain « politique » favorable quels ont été les fameux critères de choix de la zone? Autrement dit ce projet serait il techniquement différent si il avait été proposé mettons quelques kilomètres a l ouest au sud ou au nord ?

 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

Le porteur de projet de parc éolien recherche en effet une zone avec un gisement de vent favorable à la production d’électricité, ce qui est le cas du site de Lesparre au regard des technologies actuelles d’éoliennes, mais également un nombre réduit de contraintes. Pour cela, il réalise des études de pré-faisabilité pour identifier des sites potentiels, en veillant à ce qu’ils soient :

  • éloignés d’au moins 500 mètres de l’habitation la plus proche ;
  • faciles à relier au réseau électrique haute ou moyenne tension;
  • faciles d’accès ;
  • d’une taille suffisante pour accueillir le projet.

Chaque projet fait l’objet d’une consultation de la commune pour procéder à l’étude de faisabilité, raison pour laquelle le site de Lesparre a été privilégié par rapport à celui de St Germain d’Esteuil par exemple.

En outre, les sites choisis doivent répondre à des réglementations très strictes pour éviter les conflits d’usage et respecter les paysages, le patrimoine, l’environnement et la biodiversité. Ils ne peuvent pas être :

  • situés à l’intérieur ou à proximité de secteurs architecturaux ou paysagers (sites emblématiques, paysages remarquables, sites inscrits ou classés…) ;
  • une contrainte pour les zones militaires (présence de radars), les zones de passage d’avions en basse altitude ;
  • installés dans des zones de conservation de la biodiversité.

Ainsi, un autre projet situé quelques kilomètres plus loin aurait dû se confronter aux mêmes critères.

Gérard VILETTE

Bonjour
La puissance du projet nécessite un raccordement sur le réseau électrique de Rte, comment sera t-il réalisé ? Ligne aérienne ou câble souterrain avec quel impact et vers quel poste ? (sachant que le poste de Lesparre n’est pas dimensionné pour).
Cordialement

 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

Les éoliennes sont raccordées à des postes de livraison qui sont eux-mêmes raccordés à des postes sources RTE. Le raccordement entre les éoliennes et les postes de livraison est réalisé par VALOREM et le raccordement entre les postes de livraison et le ou les postes sources RTE est réalisé par Enedis. Il s’agira dans tous les cas de câbles enterrés. Ceux-ci sont enterrés le long des routes préférentiellement et font l’objet d’une étude d’impacts dans le cadre du projet éolien et dans le cadre de la demande de raccordement par Enedis. En effet, il est possible qu’entre le moment où VALOREM explore les tracés dans son étude et le moment où la demande est effective auprès d’Enedis, les tracés aient pu changer.

Luc DEHON

Je suis désolé, mais, dans le contexte, ce type d’argumentaire est complétement décalé.
Je ne suis pas un opérateur, d’une part, et, vu ma position anti-éolienne, je ne risque pas de divulguer des informations utiles à d’autres envahisseurs, d’autre part.
De plus, votre remarque sur la crainte de la concurrence, laisse clairement entendre que vous avez l’intention de vous répandre dans tout le médoc.
La seule question que je me pose, c’est de savoir comment la partie adverse peut vérifier les conclusions du requérant si elle ne peut pas disposer des mêmes informations que lui ?
Même avec un gisement de vent insuffisant, un opérateur peut y retrouver son compte financièrement, grâce au tarif de rachat garanti exorbitant.
Je pense que devant une cour de justice, votre position léonine, serait récusée sans coup férir.
Vous n’avez donc aucune raison de ne pas me fournir les informations qui me permettraient de contrôler vos dire par mes propres moyens, d’autant plus, si vous êtes sûr de votre fait.

 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

 En complément des premiers éléments de réponse apportés sur la mesure des gisements de vent dans le cadre de la concertation, une note de fin de campagne sur les résultats des études en cours sera également rendue publique. Elle sera annexée au bilan de la concertation qui sera remis par VALOREM au plus tard au 30 mars 2023 et mis en ligne sur le site internet.

Par ailleurs, plus spécifiquement sur la rémunération des opérateurs et son fonctionnement, l’opérateur ne peut pas s’y retrouver « peu importe le gisement » ni ne bénéficie de « tarifs de rachat exorbitants ». L’obtention d’un complément de rémunération (ce que vous désignez comme « tarif de rachat »), est accordé par la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) à l’issue d’un appel d’offre, et donc d’une mise en concurrence. La CRE écarte lors de cette procédure les projets supérieurs à un prix cible qu’elle fixe en amont. Elle veille ainsi à garantir une rémunération raisonnable pour le producteur, et plafonne de fait cette dernière. A titre d’exemple, ce tarif cible était de 64,52€/MWh au début 2022. Ce complément de rémunération nous garantit un niveau de revenu indépendamment des prix de marché. Quand les prix de marché sont inférieurs au tarif, la CRE « complète » (d’où le terme de complément de rémunération). Quand les prix de marché sont supérieurs au tarif obtenu en appel d’offre, les contrats passés dans le cadre des appels d’offre nous obligent à reverser tout bénéfice excédentaire.

La CRE estime ainsi que la filière reversera de l’ordre de 9 Mds€ en 2022 dans le cadre de ces contrats, et près de 13 Mds€ pour 2023. A titre de comparaison, le total de l’argent perçu par la filière éolienne depuis 2003 dans le cadre des mécanismes de soutien est de 11,5 Mds€ (Voir annexe 7 de la délibération de la CRE du 3 novembre 2022, historique des charges de service public de l’énergie).

Denis LAMARLERE

bojour
quelques questions
quelles sont les retombées financières pour la commune de Lesparre et éventuellement pour la CDC cœur Médoc ?
y à t’il une participation financière quel quelle soit pour la commune de Lesparre ?
quelle est la hauteur du mat actuel ( mesure du vent ) ?
quelle serait éventuellement la production d’électricité avec ces éoliennes ? nombre de foyers ?
durée de vie ce ces éoliennes ? ensuite qui démonte et remet en état le site ? pas de cout pour la commune ?
pour la même quantité d’énergie produite combien faudrait il de panneaux photovoltaïques ? surface au sol ?
merci d’avance pour vos réponses

 

Réponse :

Nous vous remercions pour votre contribution. 

En fonction des scénarios retenus, les retombées financières pour le territoire sont estimées entre 400400€/an et 491800€/an, réparties entre la commune de Lesparre-Médoc, la Communauté de communes, la Département et la Région.

Le projet est entièrement porté par la société de projet Cœur Médoc Énergies, dont la répartition du capital est partagée entre la société VALOREM (51%) et la Banque des Territoires (49%), établissement financier public. Il n’y aura aucune participation financière de la commune de Lesparre-Médoc.

Le mat de mesure installé a une hauteur de 140 mètres, ce qui correspond approximativement à la hauteur du moyeu d’une éolienne.

En termes de production électrique, le rendement du projet de Lesparre est d’environ 120 GWh par an en moyenne des scénarios, soit l’équivalent de la consommation annuelle de plus de 25 000 foyers.

La durée de vie d’un parc éolien est estimée à 20 à 25 ans. A l’issue de l’exploitation du site, soit les éoliennes sont remplacées, soit le parc est démantelé et le site doit être remis en état à la charge de l’opérateur. Cette phase est encadrée par une règlementation spécifique, qui impose à l’opérateur le démantèlement des installations, l’excavation totale des fondations et la remise en état du site. Des garanties financières visant à couvrir ces opérations sont exigées à l’opérateur dès la mise en service d’une éolienne.

Sur l’équivalent en photovoltaïque, on estime qu’en Nouvelle-Aquitaine, un hectare permet d’installer environ 1MWc de photovoltaïque pour une production d’environ 1450 MWh/an. Produire la même quantité d’énergie nécessiterait donc une surface de l’ordre de 86 hectares.

Aurélie DOMFRONT

A quelle distance sera entendu le bruit provoqué par les éoliennes ?

 

Bonjour, nous vous remercions pour votre question.

La propagation du bruit dépendant de l’environnement dans lequel il se propage, des régimes de vent, etc. nous ne pouvons pas répondre précisément à votre question avant réalisation de l’étude acoustique.

Une fois les endroits précis d’implantation des éoliennes connus, une étude spécifique sera réalisée sur l’impact acoustique. Le bruit ambiant va être mesuré, entre autre au ras des maisons les plus proches par vent portant et par vent dominant, afin d’établir une médiane du bruit ambiant. Les bruits « anormaux » seront exclus de cette mesure (passage de voitures, bruits de travaux, tout ce qui pourrait perturber le bruit naturel). La réglementation française nous impose de ne pas dépasser de plus de 3 décibels le niveau de ce bruit ambiant la nuit, et 5 db en journée. S’il est projeté que le bruit des éoliennes « émerge » au delà de ce niveau, deux solutions pourront être proposées : soit un changement du lieu d’implantation de ces dernières, soit un plan de bridage.

A titre indicatif, à 500 mètres (distance minimale entre une éolienne et une habitation), le bruit d’une éolienne est généralement inférieur à 35 décibels (c’est le niveau d’une conversation à voix basse). Au pied d’une éolienne il est de l’ordre de 55 db (en dessous du niveau d’une conversation normale, qui se situe vers 60 db).

Aurélie DOMFRONT

Bonjour, est il possible d avoir la vue paysage depuis le point de vue « le petit pouyau »? Vous montrer des vues qui sont très éloignées du projet.
Merci d avance

 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

Lors du premier atelier consacré aux impacts sur le cadre de vie le 24 novembre, il a été proposé aux participants d’identifier de nouveaux « points de vue » sur le territoire qui pourraient être utilisés pour mieux visualiser les impacts paysagers du projet, et depuis lesquels de nouvelles simulations ou photomontages pourraient être réalisés.

S’il n’existe à ce stade pas de vue disponible depuis « le Petit Pouyau », nous vous proposons d’intégrer cette proposition aux autres propositions, qui pourront faire l’objet de nouvelles simulations si le projet était poursuivi à l’issue de la concertation préalable.

Didier DUPONT

Quel(s) impact(s) financier(s) sur le marché de l’immobilier peut avoir la présence d’un tel projet éolien sur les valeurs des biens immobiliers ?
Ce(s) impact(s) peuvent-ils varier selon la distance entre les biens immobiliers et ce parc ?
Quels sont les nuisances avérées (objectivement) avec un tel projet, étant entendu que pour n’importe quel projet, 100% des points ne peuvent être positifs, favorables ?, j’attends à ce sujet une réponse objective et honnête.

 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

Sur les impacts sur le marché de l’immobilier : d’après les conclusions de l’Ademe rendues dans son étude sur l’éolien et l’immobilier publiée en mai 2022, pour les biens distants de moins de 5 km d’un parc éolien le nombre de transactions immobilières n’est généralement pas affecté par la présence d’éoliennes, et l’impact de ces dernières sur le prix est nul ou non significatif, parfois faiblement négatif – une perte de l’ordre de 1,5% du m² (avec un écart de -5% à +2%), « soit 5 à 15 fois moins que la marge d’appréciation des agents immobiliers en milieu rural ». Cet impact est comparable aux autres infrastructures telles que les lignes haute tension ou les antennes de télécommunication.

A plus de 5km d’un parc éolien, l’étude de l’ADEME ne trouve pas d’impact. Ces résultats sont cohérents vis à vis des autres études fiables conduites au niveau international (voir l’étude bibliographique présente dans le rapport). Sur les biens d’exception (château, manoir, …), de possibles dévaluations n’ont pas pu être corroborées par des éléments quantitatifs. Le volume de ce marché est très faible, précise le rapport : entre 2015 et 2020, les maisons dont le prix est supérieur à 700 000€ représentent 1% des transactions de maisons en France, et les maisons situées à moins de 2,5 km d’une éolienne représentent 2,8% des transactions.

Vous pouvez télécharger le rapport de l’ADEME via le lien suivant https://librairie.ademe.fr/cadic/7130/rapport_final_eolien_immobilier.pdf

Sur les nuisances possibles pour un tel projet / son impact sur le cadre de vie, nous vous renvoyons vers le compte rendu de l’atelier sur le cadre de vie, que vous pouvez consulter ici.

Des enquêtes de terrain ont été menées par l’ADEME dans le cadre du rapport cité plus haut. Elles montrent que la majorité des riverains sont assez indifférents à ces installations, qui représentent pour eux une infrastructure parmi d’autres (p.52 du rapport). Les impacts négatifs les plus fréquemment cités sont les nuisances visuelles et sonores. L’enquête précise que ces impacts négatifs cités n’ont pas forcément été directement observés ou perçus par les personnes interrogées. Concernant le bruit des installations, leur mesure et leur mitigation, nous vous renvoyons aux questions « comment est mesuré le bruit ambiant de référence » et « que peut-on faire pour diminuer le bruit en cas de gêne ».

Concernant l’impact visuel, il a été proposé aux participants de l’atelier du 24 novembre sur l’impact sur le cadre de vie de suggérer des points de vue afin que soient réalisés en photomontage. Vous pouvez consulter le dossier paysager ici.

Luc DEHON

Les pales d’une éolienne doivent être remplacées régulièrement.
Tous les combien ?

 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

Les pales d’éoliennes ne sont pas remplacées régulièrement. Étant composées de fibres de verre, de carbone et de résine époxy, elles se réparent assez facilement. Pour cela, elles sont descendues au sol et les lésions sont réparées grâce à des résines, comme les coques des bateaux. Elles peuvent être remplacées en cas de sinistres (foudre, casse due à des tempêtes violentes ou des tornades …).
Si elles sont en bon état à la fin de l’exploitation, elles peuvent également être revendues pour aller équiper de nouvelles turbines. Sinon, elles sont broyées et valorisées comme combustible dans les cimenteries.

BOULLOUD

Bonjour. Toujours pas eu de réponses à ma question sur l’aspect financier du projet alors que ma question date de plus de 10 jours . Merci de faire le nécessaire rapidement

 

Bonjour Monsieur,

Une réponse à votre question a été apportée sur le site internet le 14 novembre. Nous vous remercions de votre contribution à la concertation.

Michel BOULLOUD

Ce n’est qu’une opération financière pour lesparre, les propriétaires terriens et valorem . Questions :
1) combien va gagner la ville de lesparre
2) prix de la location des terrains
3) combien valorem va vendre l,électricité à EDF

 

REPONSE

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

La majorité des retombées fiscales, via l’Impôt Forfaitaire des Entreprises de Réseau (env. 7000€/MW/an) est attribuée par l’Etat à la Communauté de Communes (50%). La commune de Lesparre-Médoc bénéficiera de 20% de cette taxe, soit entre 65 000 et 78 800€ par an.

En 2022, nous avons fait le choix de revoir la répartition des loyers sur le principe de péréquation foncière. Ainsi les propriétaires de parcelles qui auront une éolienne se verront amputés d’une partie du loyer qui sera reversée à l’ensemble des parties prenantes de la zone.  Le loyer versé à la commune dépendra donc du scénario retenu. Aujourd’hui, elle possède majoritairement des chemins que nous serions susceptibles d’emprunter, dont le passage est rémunéré à hauteur de 3€ le mètre linéaire.

Actuellement, l’essentiel des contrats sont des tarifs d’achat à un coût moyen de l’ordre de 90 euros le mégawattheure (€/MWh). Le solde est constitué par des compléments de rémunération attribués par appels d’offres à un coût compris entre 60 et 65 €/MWh. Ils constituent bien un soutien public dans un contexte de prix de marché plus bas : en 2018, les prix de l’électricité étaient en moyenne de 50 €/MWh.

Mais, aujourd’hui, la situation est radicalement différente avec la hausse des prix de l’énergie : En 2021, les prix de marché se sont envolés à 109 €/MWh, en moyenne, et ceux enregistrés depuis le début de l’année sont de l’ordre de 231 €/MWh. Avec de tels niveaux, le soutien public s’est ainsi transformé en recettes pour l’État.

Luc DEHON

Je suis très étonné du ton méprisant de votre réponse qui n’est pas recevable, pour plusieurs raisons.
1) Vous avez fait installer un mât de mesure, à vos frais, certes, dans le but de montrer à l’encan, que le vent était suffisant pour justifier l’installation d’éoliennes, et aujourd’hui, paradoxalement, vous revendiquez une totale opacité, que vous prétendez légitimer par des raisons purement mercantiles. Ce n’est pas du tout l’idée que je me faisais d’une concertation loyale et équitable.
2) Vous semblez, d’une part, vouloir m’éduquer sur la complexité du calcul de productivité d’une machine, alors que, d’autre part, vous me jetez en pâture une vitesse moyenne de vent annuelle, donnée globale fruit d’une moyenne arithmétique, dont la variation régulière s’applique à une variation exponentielle des puissances, avec laquelle aucun calcul de productivité n’est possible, vous le savez sans doute aussi bien que moi. Ce n’est pas très gentil, je trouve, d’utiliser ce type de démarche qui fait fi de mes capacités mentales.
3) Pourquoi devrais-je croire que votre ingénieur aurait l’autorisation de me livrer plus d’informations que vous ne le faites vous-même ?
En conclusion, tout ce que vous pourrez annoncer sur l’éligibilité du site à l’éolien, ne sera pas vérifiable, et donc caduque. En conséquence, aurez-vous le fairplay de revenir sur votre position ?

 

REPONSE

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

Les données de gisement de vent sont confidentielles car il s’agit de données commerciales qui pourraient être exploitées par d’autres opérateurs concurrents pour des projets similaires sur le territoires.

Nos ingénieurs ne pourront pas vous communiquer ces données, ils pourront cependant répondre aux questions que vous vous posez, notamment en ce qui concerne la cohérence du gisement avec la capacité technique des machines actuelles.

En ce qui concerne « l’éligibilité du site à l’éolien », il n’y aurait pas d’intérêt pour un opérateur à poursuivre son investissement humain et financier en amont de l’instructions si le site ne présentait pas un gisement de vent satisfaisant.

Luc DEHON

Bonjour,
pouvez m’adresser un relevé complet, détaillé des mesures de vent issues du mât de mesures installé sur site depuis près de 2 ans à Lesparre svp ?
Etant donné que c’est la 3eme fois que je formule cette demande depuis mi-octobre, et que je reçois aucune réponse, veuillez me préciser si ces données sont confidentielles, et donc inaccessible au public !
Merci d’avance

 

REPONSE

Une réponse à votre question a été apportée sur le site internet le 28 octobre.

Comme indiqué dans cette réponse, les données brutes de vent du site sont la propriété de VALOREM et ne peuvent en effet pas être rendues publiques pour des raisons de confidentialité commerciale, contrairement aux données Météo-France qui sont publiques.

Association VIVE LA FORET

Nous souhaiterions disposer de l’ensemble des mesures anémométriques captées à partir du mat érigé sur le site.

 

REPONSE :

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

Contrairement aux données Météo-France, les données brutes de vent du site ne peuvent être rendues publiques pour des raisons de confidentialité commerciale. Ces données sont en effet le fonds de commerce des opérateurs éoliens et coûtent pour cette campagne environ 150 000 €.

Par ailleurs, pour le calcul du productible (la quantité d’énergie pouvant être produite), ces données n’ont de sens que si elles sont confrontées à la capacité technique des éoliennes, c’est-à-dire leur capacité à transformer l’énergie du vent en électricité, à laquelle il faut ensuite déduire l’ensemble des bridages imposés (sillage, bridage électrique, environnementaux, acoustiques). C’est avec l’ensemble de ces paramètres que peut être mesuré le productible.

Néanmoins, nous pouvons vous communiquer la vitesse moyenne de vent enregistrée à 140m, qui est de 6,4m/s.

Vous aurez également la possibilité de poser des questions précises à notre ingénieur gisement qui sera présent lors de la réunion découverte sur site le 19 novembre et qui animera une intervention sur le fonctionnement des éoliennes. Nous vous invitons à vous inscrire pour participer à ce temps d’échange.

Xavier RENOM

Avez-vous consulté l’onac-vg, concernant le maquis du vigne, oudide?
Avez-vous consulté la dgac, concernant la grande boucle de l’aéroport de Bordeaux-Merignac?
Quand est-il de la lutte contre les feux de forêt, ces éoliennes empêchant tous moyens de lutte aérienne ?
Quand est-il des rendements réel ?
Ou est la charte rgpd, concernant la dernière case obligatoire de cocher (vol de données)?

 

REPONSE : 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

Dans le cadre d’un projet éolien, l’Office national des anciens combattants n’est pas consulté. En effet, bien que le site ait une dimension historique forte, la production d’énergie à proximité ne remet pas en cause la célébration du maquis de Vignes-Oudides. En outre, le projet pourrait prévoir de mettre en valeur la dimension commémorative du site au travers de ses mesures d’accompagnement, par exemple par le biais de signalisations ou de la réhabilitation de vestiges.

L’aviation civile et militaire a été consultée en 2017 et en 2022. Ces 2 instances ont donné un avis favorable avis dans le cadre de la première instruction de 2017.

La présence d’éoliennes fera l’objet d’une défense au sol renforcée pour compenser la lutte aérienne. Le projet inclut ainsi une zone de débroussaillement autour des machines, des citernes calibrées à proximité des éoliennes, ainsi qu’un maillage d’accès adapté (réseau de pistes d’accès, aires de retournement). De manière générale, le projet devra respecter l’ensemble des recommandations du Service Départemental d’Incendie et de Secours de la Gironde (SDIS 33). Nous vous invitons à participer à l’atelier du 29 novembre qui permettra d’aborder plus en détails la thématique incendie et les moyens possibles.

Le rendement en termes de production électrique est de 120 GWh par an en moyenne des scenarios, soit l’équivalent de la consommation annuelle de plus de 25 000 foyers.

Vous pouvez retrouver les éléments liés à la politique de protection des données à caractère personnel dans la rubrique « Mentions légales et Politique de confidentialité » en bas du présent site internet. Il y est notamment précisé que les données recueillies sont destinées « exclusivement à un usage interne, en vue de répondre aux demandes », et qu’ « elles ne seront pas conservées au-delà de la durée strictement nécessaire aux finalités poursuivies ».

José CERRA

Pourrais-je avoir, dès que cela sera possible, les données GPS de l’implantation des éoliennes options 8 et 9 éoliennes, ainsi que le numéro des parcelles concernées.
Pouvez-vous m’indiquer la moyenne à l’année de la vitesse du vent et détaillé mois par mois (2 ans de mesure sur le mât de Vignes Oudides).
Quelles sont les pistes DFCI concernées par la réfection, et sur quelles distances ainsi que leur largeur.
Je suis intéressé par ces informations en qualité de conseiller technique DFCI, et riverain proche des limites de ce projet.
Merci d’avance de votre réponse.

 

REPONSE :

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

Comme cela a été indiqué lors de la réunion publique d’ouverture, l’un des objectifs de la concertation consiste à définir les critères du projet avec les participants. A ce stade, l’emplacement des éoliennes pour chaque alternative proposée correspond aux centroïdes de zones de moindres impacts. Si le projet est poursuivi à l’issue de la concertation préalable, vous pourrez consulter le dossier de demande d’autorisation environnementale dans lequel vous trouverez les coordonnées et les parcelles exactes de l’implantation retenue.

La vitesse de vent moyenne enregistrée à 140 mètres durant les 2 années de mesures est de 6,4m/seconde. Les données de vent mois par mois ne peuvent être transmises pour des raisons de confidentialité commerciale.

Nous avons établi dans le cadre du projet de 2017 et à la suite de l’enquête publique, une cartographie des pistes dont la réfection est faisable et d’autres dont la faisabilité est à confirmer (en plus des pistes d’ores et déjà praticables). Nous vous invitons à participer à l’atelier du 29 novembre qui permettra d’aborder plus en détails la thématique incendie. Nous vous exposerons cette cartographie de sorte à ce que vous puissiez transmettre vos conseils techniques à nos experts. Il est à noter que cette projection sera à actualiser au vu du scénario retenu.

Luc DEHON

Bonjour,
Où en est ma précédente demande svp ?
Celle qui vous demandait de m’envoyer un relevé de mesures anémométriques du site.
Cdlt

 

Une réponse à votre question a été apportée sur le site internet le 28 octobre

Françoise ATTRAIT

De quel pourcentage sera la production de l’ électricité par l’ énergie éolienne pour chaque foyer ?

Celà permettra -t-il de diminuer considérablement la facture d’ électricité fournie par EDF ?

 

REPONSE : 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

Du point de vue théorique, toutes les unités de production d’électricité étant connectées au réseau, vous recevez dans votre logement un mix de tout ce qui est produit en France. De ce point de vue, le taux de couverture par l’énergie éolienne de la consommation électrique en Nouvelle-Aquitaine varie en fonction des heures de la journée (en fonction de la production et de la consommation en temps réel). A 9h le 26 octobre, elle couvrait 12% de la consommation (source Eco2Mix de RTE « répartition des filières »).

Du point de vue technique, l’électron choisissant toujours le chemin le plus court, toutes les installations de productions d’électricité proches de chez vous vont contribuer en premier en fonction de ce qu’elles produisent (selon la météo pour les énergies renouvelables) et de vos besoins donc parfois 100%, 50%, ou pas du tout …

Via le principe de compléments de rémunération, les énergies renouvelables permettent déjà de réduire la facture des consommateurs en finançant, au moins en partie, les dépenses exceptionnelles liées aux mesures de protection des consommateurs (bouclier tarifaire) annoncées par l’État. La Commission de régulation de l’énergie a ainsi estimé à 31 milliards d’euros sur 2022 et 2023, les recettes que procurent à l’État les énergies renouvelables. Sans ce bouclier tarifaire, le Ministre de l’Economie, Bruno Le Maire a rappelé que « les prix de l’énergie doubleraient en 2023, soit une hausse de 120 euros en moyenne par mois et par ménage ».

Michel AIME

Je désire voter contre et je vois que je n’ai pas le choix ou est la démocratie ???

 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

La concertation préalable est une démarche de dialogue et d’échanges entre le porteur du projet et le public, qui intervient en amont du projet afin de débattre des principales caractéristiques du projet, de ses impacts, des scénarios alternatifs et, plus largement, de l’opportunité même du projet.

Il ne s’agit donc pas d’un vote pour ou contre le projet, mais d’un échange d’arguments dans un cadre structuré, encadré par les garants de la Commission nationale du débat public (CNDP), qui doit permettre d’éclairer la décision du maître d’ouvrage.

Véronique LASSIMOUILLAS

Je trouve que ce projet est trés intéressant. Une solution verte pour un avenir compliqué en matière d’énergie. De plus, sa situation….au milieu de la forêt ne devrait pas déranger au niveau des pannoramas….Les touristes ne passent certainement pas en grand nombre dans cette zone.
Personnellement, je trouve que les éoliennes (pour en avoir vu dans le cantal) c’est plutôt beau, c’est une réalisation dont on ne peut que souligner l’intelligence humaine.
Une retombée financière , pour Lesparre et la communauté des communes c’est toujours positif.
J’ai cependant une question, pensant aux chasseurs. Les oiseaux s’écartent-ils des éoliennes, les trajets migratoire, j’imagine peuvent légèrement varier ?
En tout cas , c’est un grand projet d’avenir pour Lesparre. J’adhère totalement.
Véronique Lassimouillas

 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

Concernant les trajets migratoires, les migrateurs privilégient globalement le trait de côte ainsi que l’estuaire de la Gironde pour transiter.

Vis à vis du site, il était important de privilégier une implantation des éoliennes parallèle au flux pour éviter « l’effet barrière ». C’est ce que nous avons fait sur tous les scénarios envisagés.

De plus, la distance inter-éoliennes étant très importante (> 500 m), cela permet un franchissement fluide du parc pour les espèces les moins sensibles.

Luc DEHON

Bonjour,
Je souhaite recevoir un relevé détaillé, brut, des mesures de vent effectuées par les capteurs situés au sommet du mât installé sur site depuis un certain temps, sous forme numérique, si possible.

 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

Contrairement aux données Météo-France, les données brutes de vent du site ne peuvent être rendues publiques pour des raisons de confidentialité commerciale. Ces données sont en effet le fonds de commerce des opérateurs éoliens et coûtent pour cette campagne environ 150 000 €.

Par ailleurs, pour le calcul du productible (la quantité d’énergie pouvant être produit), ces données n’ont de sens que si elles sont confrontées à la capacité technique des éoliennes, c’est-à-dire leur capacité à transformer l’énergie du vent en électricité, à laquelle il faut ensuite déduire l’ensemble des bridages imposés (sillage, bridage électrique, environnementaux, acoustiques). C’est avec l’ensemble de ces paramètres que peut être mesuré le productible.

Néanmoins, nous pouvons vous communiquer la vitesse moyenne de vent enregistrée à 140m, qui est de 6,4m/s.  Vous aurez également la possibilité de poser des questions précises à notre ingénieur gisement qui sera présent lors de la « réunion découverte sur site » le 19 novembre et qui animera une intervention sur le fonctionnement des éoliennes.

Dominique TEXIER

Bonjour tout d’abord je précise que je suis favorable à cette installation car le Médoc aussi doit faire sa part dans la transition énergétique.
Voici deux questions:
– Durée de vie de l’installation: 25 ans. ça parait peu. Est-ce pour des raisons techniques (vieillissement du béton, du mat, de l’alternateur) ou bien pour des questions administratives (contrat…) ou comptable.
autre question:
– Le cout de démantèlement du site est-il provisionné et si oui pour quel montant ?
Merci.

 

Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

La durée de vie de l’installation correspond à la durée moyenne des contrats et garanties (assurances) inhérents au parc éolien, c’est en effet une durée administrative et comptable. La durée d’exploitation du parc éolien dépend : du contrat d’achat de l’électricité, du contrat d’exploitation, du contrat de maintenance, des contrats de baux et servitudes passés avec les propriétaires des parcelles d’éoliennes et autres aménagements attenants.
D’un point de vue technique, selon les turbiniers (constructeurs d’éoliennes), les éoliennes en elles-mêmes ont une durée de vie de 25 à 30 ans.

La mise en place de ce parc éolien sera subordonnée à des garanties financières dont le montant est déterminé par le Code de l’environnement, visant précisément à couvrir le coût des opérations de remise en état du site en fin d’exploitation.

Conformément à la règlementation en vigueur, les garanties financières pour ce projet s’élèveront entre 1 035 000€ et 1 126 000 € selon le scénario retenu*.

Pour garantir la provision, la règlementation (article R.515-101 et suivants du Code de l’environnement) impose à l’exploitant de présenter un engagement écrit d’un établissement de crédit, entreprise d’assurance ou société de caution mutuelle, ou d’effectuer une consignation auprès de la Caisse des Dépôts et consignations.

* Le montant provisionné est égal à la somme du montant provisionné pour chaque machine, soit 50 000€ par éolienne + 25 000€ x le nombre de MW par machine au-dessus de 2 MW.